On peut en effet partir de ce fait que la vie est sensations. Ces sensations étant liées au récepteur qui les reçoit et qui les diffuse (le cerveau), lorsque la mort a frappé, le cerveau est détruit et toute sensation disparaît. La mort serait donc une absence totale de sensations : rien.
Je pense que c'est une façon un peu rapide d'envisager le problème. Je sais bien que beaucoup de philosophes utilisent cette idée pour en déduire qu'il n'y a rien à craindre de la mort, puisqu'elle n'est rien. Mais je ne vois pas pourquoi, en suivant cette même logique de pensée, on en arriverait à déduire inévitablement qu'il n'y a rien à craindre de la mort. Ceci pour cette simple raison: si la mort n'est rien alors, avant d'être vivant, nous n'étions rien et le fait de n'être rien n'a absolument pas empêché que nous soyons, à présent, quelqu'un (de vivant). Il y a donc au contraire tout à craindre puisque la mort ne nous plonge pas forcément dans un néant irréversible et que la vie - du moins la "vie" que nous expérimentons ici, sur terre - n'est pas toujours une partie de plaisir.
Je pense que c'est une façon un peu rapide d'envisager le problème. Je sais bien que beaucoup de philosophes utilisent cette idée pour en déduire qu'il n'y a rien à craindre de la mort, puisqu'elle n'est rien. Mais je ne vois pas pourquoi, en suivant cette même logique de pensée, on en arriverait à déduire inévitablement qu'il n'y a rien à craindre de la mort. Ceci pour cette simple raison: si la mort n'est rien alors, avant d'être vivant, nous n'étions rien et le fait de n'être rien n'a absolument pas empêché que nous soyons, à présent, quelqu'un (de vivant). Il y a donc au contraire tout à craindre puisque la mort ne nous plonge pas forcément dans un néant irréversible et que la vie - du moins la "vie" que nous expérimentons ici, sur terre - n'est pas toujours une partie de plaisir.