A part chez des philosophes chrétiens comme Jean Guitton et Jacques Ellul, je ne sais pas. Mais je ne crois pas, ce serait une "anomalie" compte tenu de l'orientation de la philosophie contemporaine depuis Kant.
Silentio a écrit:Castoriadis disait que les Grecs avaient répondu : rien, nous ne pouvons rien espérer, pas de vie dans la mort, ou alors une vie pire faite de souffrances éternelles (cf. Achille aux Enfers).
Silentio a écrit:Non, parce que cette question est une question d'anthropologie qui ne se substitue pas à une question de type "théologique". Il s'agit d'accorder l'hétéronomie (déterminisme naturel) et l'autonomie (liberté - "morale"). L'art nous apprend que la nature se comporte comme si elle n'était pas seulement le règne de la causalité, mais aussi celui de la finalité. L'idée est d'accorder la finalité humaine et la finalité de la nature (on ne peut exclure toutefois que Kant se propose un "lot de consolation" : cette question succède à la question du devoir).Mais n'y a-t-il pas aussi de telles croyances (implicites ou permises) chez Kant, notamment au travers de la question : que puis-je espérer ?
Silentio a écrit:Y a-t-il encore des philosophes défendant l'immortalité de l'âme et la vie dans un au-delà ?