Pour en terminer de mon côté sur les affirmations excessives de Nietzsche, que Richter rappelle au chapitre V, je vous lis attentivement et j'essaie d'être particulièrement perméable à vos raisonnements. Mais... attaquer le christianisme comme il l'a fait, c'était très pertinent ; sa critique de la morale, de la vérité, du scientisme, chapeau bas ; ridiculiser l'État et son contraire anarchique, c'était nécessaire et très bien vu ; ses sismographies prophétiques, son sens d'éducateur/émancipateur vous marquent à jamais, ses coups de gueule salutaires vous permettent de garder une sorte de vivacité mentale. Mais, mais, mais, lorsque la limite est franchie, personnellement, je ne regarde ni du côté de la lecture éso ou exotérique, ni du côté de mon éventuelle surdité : je condamne, et, si j'ose dire... je le lui dis bien en face, comme il aurait aimé que cela lui soit signifié. Je ne sais pas s'il a eu à essuyer un duel, l'époque était un peu passée... Mais compte tenu de la description que Liber donne de Nietzsche en société, il devait sans doute s'abstenir de telles provocations publiques. :D