subsumer le particulier sous le général.
Le mot subsumer veut en lui-même dire "penser le particulier sous le général", donc pourquoi rajouter après "le particulier sous le général" ? Cela m'a quelque peu embrouillé pour comprendre ce que vous vouliez dire, mais je crois avoir compris. Je vais réfléchir sur cela, c'est assez intéressant.
Toutefois, même si on donne raison à Kant et qu'on admet qu'on ne puisse pas former un concept du bonheur, cela ne signifie pas que le bonheur soit inatteignable, ni qu'il ne faille pas chercher à l'atteindre.
Dans ce cas, trouvez des exemples significatifs, puis subsumez-les sous une catégorie suffisamment pertinente pour en proposer une définition.
Je n'ai jamais eu la prétention d'en être capable, loin de là.
Mais le bonheur ne peut être dû ni au hasard, ni à la volonté. Du moins pas complètement. Car l'homme sait ce qu'il doit faire pour tendre vers le bonheur (donc pas de hasard), mais il ne sait pas comment l'atteindre à coup sûr (donc pas de volonté). Ainsi le bonheur relève en partie de la volonté, et en partie du hasard, mais pas d'un des deux spécialement.
Vous utilisez d'abord le mot égoïsme, puis vous citez Spinoza qui emploie le mot utile
Je ne prétends pas comprendre tout, mais si quelqu'un écrit : "chaque homme recherche au plus haut point ce qui lui est utile", je ne vois pas comment on pourrait résumer autrement cela qu'en parlant d’égoïsme humain...
Définition de l’égoïsme : "Attitude ou conduite de celui qui, le plus souvent consciemment, ne se préoccupe que de son intérêt"
Y a-t-il loin entre cette définition et la proposition de Spinoza ? Je ne crois pas.
Par contre, pour ce qui est de l'emploi du mot bonheur, j'avoue que c'était maladroit, veuillez m'excuser.
Ici, on pourrait remplacer "bonheur" par "bien". Les hommes recherchent ce qui leur apporte du bien.
Exactement.
Reste à voir si la recherche du bien (individuel ou collectif) est ou pas ce qu'on appelle le "bonheur".
Aristote fait dans
L'Éthique à Nicomaque ce rapprochement il me semble, non ?