La lumière apportée par Freud à la notion de bonheur m’a semblé très intéressante.
Dans Malaise dans la civilisation il indique qu’être heureux consiste en une aspiration naturelle, inconsciente et égocentrique de l’homme visant à satisfaire ses instincts, eux-mêmes soumis au "principe de plaisir" (qui structure la vie psychique dès son origine, puis se transformera dans l’évolution ultérieure, sous la pression du monde extérieur, en un plus modeste "principe de réalité").
Freud fait observer que l’homme est plus facilement sensible à la douleur, sachant que seul le contraste est perceptible et non un état continu de bonheur. Aussi l’aspiration à être heureux se limite-t-elle modestement à éviter les diverses souffrances et angoisses qui nous menacent de trois côtés : de l’intérieur de notre corps (maladie, vieillesse, etc.), de la puissance écrasante de la nature environnante et enfin des contraintes provenant de nos relations avec la société.
A propos des différents moyens d’atteindre ce bonheur "compromis" (au contenu très personnalisé et subjectif), Freud évoque ce côté paradoxal de l’amour qui bien que procurant le bonheur, présente cette particularité de nous exposer à une plus grande souffrance en cas de perte de l’être aimé.
Sans porter de jugement sur l’opportunité du phénomène de civilisation (lié aux pressions économiques qui ne sont pas de son domaine d'observation), il décrit ce processus de progrès se déroulant "au dessus de l’humanité" (sous-entendu sans qu’aucune volonté ne l’ait expressément programmé) et postulant le sacrifice des instincts individuels, ce qui conduit à ce "malaise" qu’il compare à une sorte de névrose sociale, et explique l’hostilité que nombreux lui manifestent, malgré la protection que pourtant cette civilisation procure.
Dans Malaise dans la civilisation il indique qu’être heureux consiste en une aspiration naturelle, inconsciente et égocentrique de l’homme visant à satisfaire ses instincts, eux-mêmes soumis au "principe de plaisir" (qui structure la vie psychique dès son origine, puis se transformera dans l’évolution ultérieure, sous la pression du monde extérieur, en un plus modeste "principe de réalité").
Freud fait observer que l’homme est plus facilement sensible à la douleur, sachant que seul le contraste est perceptible et non un état continu de bonheur. Aussi l’aspiration à être heureux se limite-t-elle modestement à éviter les diverses souffrances et angoisses qui nous menacent de trois côtés : de l’intérieur de notre corps (maladie, vieillesse, etc.), de la puissance écrasante de la nature environnante et enfin des contraintes provenant de nos relations avec la société.
A propos des différents moyens d’atteindre ce bonheur "compromis" (au contenu très personnalisé et subjectif), Freud évoque ce côté paradoxal de l’amour qui bien que procurant le bonheur, présente cette particularité de nous exposer à une plus grande souffrance en cas de perte de l’être aimé.
Sans porter de jugement sur l’opportunité du phénomène de civilisation (lié aux pressions économiques qui ne sont pas de son domaine d'observation), il décrit ce processus de progrès se déroulant "au dessus de l’humanité" (sous-entendu sans qu’aucune volonté ne l’ait expressément programmé) et postulant le sacrifice des instincts individuels, ce qui conduit à ce "malaise" qu’il compare à une sorte de névrose sociale, et explique l’hostilité que nombreux lui manifestent, malgré la protection que pourtant cette civilisation procure.