Georges Réveillac a écrit:Or, la plupart des hommes éprouvent le besoin d'exister dans le passé, de connaître notre histoire.
N'est-ce pas un corollaire nécessaire à la construction de l'individu ? De sa personnalité ? Sans parler d'Histoire, connaître ses ancêtres n'est-il pas fondateur du soi ? Je pose la question, sûrement simpliste, mais je ne suis pas familier de ces questions.
JimmyB a écrit:Je suis désolé mais je ne vois là toujours qu'un souhait que nous partageons tous mais qui n'est qu'un souhait.
Je ne me risquerai pas à être aussi catégorique. L'État-monde semble être la solution la plus pertinente, mais pas pour sortir de cette crise (cf. le fil sur l'État-monde). Pour autant ce souhait n'est pas partagé par tous. Sans quoi ne serait-il pas d'ores et déjà en vigueur ?
Je vous rejoins entièrement sur les problèmes de légitimité, de forme de gouvernement, de formation des institutions, etc., etc. Mais c'est là que le débat véritablement philosophique commence :), avec un problème vieux comme.. la cité : quel gouvernement est le meilleur ? Pour quel(s) dirigeant(s) ?
L'État-nation a la peau dure, et les Français y sont particulièrement attachés. D'autant que certaines régions du monde (Balkans, région du Cachemire...) ne réussissent pas à s'extirper des tensions communautaires. Ce qui serait potentiellement source de problèmes plus graves, car susceptibles d'entraîner d'autres régions, que l'élaboration d'une norme juridico-économique mondiale.
J'entends bien l'appel de Georges Réveillac à dépasser ces tensions (mes excuses si je déforme votre pensée) mais ce sont justement ces étapes qui permettent l'élaboration de l’État et fondent sa légitimité. Je ne pense pas qu'il existe de frein historique, simplement des faits passés ou à venir qu'il faut apprivoiser, comprendre. L'intégration régionale est une étape cruciale dans ce long processus qui aboutira à un État mondialisé. Pour l'heure, la souveraineté est essentielle au développement de certains États (BRICS en tête).