jem a écrit:Depuis, les emplois du temps ne permettent plus de travailler autant l’orthographe : il y a tellement d'autres choses à étudier en moins de temps. Ne serait-ce pas pour cette raison que nos jeunes sont si nuls en orthographe ?
Peut-être avez-vous raison. Voyez-vous, j'assimile le travail du Français à celui des Mathématiques. Ma professeure de Mathématique de terminale nous disait que si sa discipline était présente dans la plupart des filières et ce, même après le baccalauréat, c'était parce qu'on avait coutume de considérer que la réussite dans cette matière était synonyme d'assiduité et de rigueur. Je pense que pour le Français, c'est la même chose. Il est nécessaire d'avoir et de la rigueur, et de l'assiduité. Après, même sans l'orthographe complexe que nous possédons, il resterait la grammaire, certes.
On nous apprend beaucoup de choses, pour autant, cela nous sert-il ? Une solide méthode d'apprentissage et de travail n'est-elle pas plus efficace qu'une somme d'informations ? Je pense qu'il est nécessaire d'avoir un enseignement varié mais qu'il est aussi important d'avoir une bonne méthode d'apprentissage, d'investigation, et de compréhension. Ou du moins peut-être faut-il donner des pistes pour acquérir une méthodologie correcte, cette dernière n'étant pas indissociable du facteur personnel. Pour revenir à la première question de ce paragraphe, j'ajouterais qu'une information mal traitée pourrait amener à un jugement biaisé, et c'est pour cela qu'une méthodologie correcte pourrait peut-être éviter d'entendre certaines aberrations.
La baisse globale des exigences scolaires, le fameux nivellement par le bas est, à mon sens, plus révélateur de cette chute du niveau. Sans omettre cette gangrène contemporaine : la fainéantise, la paresse.
Je vous rejoins sur la suite, à l'image du Danemark, il me semble plus pertinent aujourd'hui d'apprendre à structurer une pensée, à rechercher (à être critique) que d'accumuler les connaissances. Un modèle plus humaniste, inspirer de la scolastique ? Sans vouloir être trop "pompeux" cela me semble plus en accord avec les besoins actuels, tant sur la marché de l’emploi que dans la vie du citoyen.
yacine a écrit:Geisterwelt a écrit:L'histoire est une régression vers ce qui a servi de commencement.
Certes, mais je n'arrive pas à concevoir l'histoire selon cet angle sans une notion de parcours. La totalité histoire se détache de toutes choses, quand bien même il n'y aurait plus de monde. Et ceci parce que l'on peut admettre son autonomie par ce que l'on pourrait penser d'un refuge divin par exemple, ou d'une sorte d'entité obligatoirement témoin, à moins que ce soit l'ultime commencement qui définirait sa progression, progressant alors vers son commencement même (comme un parcours qui tendrait vers le code de sa pré-existence ?).
De par son autonomie et affirmant que rien en l'histoire ne peut plus la juger à part la seule chose qui l'ait faite subsister et la fait toujours exister ; c'est jusqu'en son point ultime, le premier, que le parcours de l'histoire la fait demeurer histoire.
Je ne sais si je me fais bien comprendre et conscient que cette idée est à éclaircir, je vous soumets cela donc, bien que ce soit bien plus clair pour moi qu'ici.
Demande un peu d'aide au développement.
Quelques questions pour ma part.
Qu'entendez-vous par "l'Histoire se détache de toutes choses" ? G. Reveillac semble définir l'Histoire comme un cheminement inverse, des effets vers la causes, et je vois mal le rapport avec votre début de réponse. Votre phrase semble se contredire : l'Histoire est un récit, mais ce récit ne dépend pas du monde qui l'a créé ?
Vous concevez l'Histoire comme un récit amorale, qui ne peut pas être juger (?), alors que ce qui fonde l'Histoire se sont les jugements (qui ne font que fluctuer selon les époques).