Toute vie vaut une autre, mais cependant cette pensée n'est pas appliquée dans nos sociétés. Le droit à l'avortement suppose que la vie de la mère vaut plus que la vie du fœtus puisqu'il n'a pas encore commencé sa vie à proprement dit, qu'il est encore lié à sa mère et que par conséquent il n'est pas considéré comme un être "vivant" à part entière et est soumis à l'acceptation de sa mère. Cependant, on oublie de prendre en compte le potentiel de devenir de ce fœtus.
C'est également le cas pour les animaux, s'il fallait choisir entre sauver la vie d'un grand singe (aussi intelligent et conscient de lui-même qu'il soit) et la vie d'un nouveau né (a priori bien moins rationnel et conscient de lui-même qu'un singe), on choisirait bien évidemment le nouveau né. Ce choix est-il "spécéiste" ? Je ne pense pas.
Accorder la même valeur à chaque être vivant ce serait, à mon sens, leur accorder des droits fondamentaux, tels que le droit à la vie, à la liberté, à la vie sans souffrance. Le problème, c'est que quand on tue un animal pour se nourrir on lui hôte ce droit à la vie.