toniov a écrit:Cependant il y a là un a priori qui est aussi le résultat de la subjectivité car on ne sait pas du tout s'il existe un "réel en soi" et on suppose qu'il existe puisqu'on le distingue de la "déformation" consécutive au regard subjectif. Il n'est pas exclu - puisque invérifiable - que rien n'existe en soi et que notre subjectivité soit partie intégrante de "objectivité" du monde. La question de faire ou de ne pas faire l'expérience du réel disparaît alors car à chaque instant nous faisons l'expérience du réel : notre subjectivité EST le réel.
Kant traite de cela dans la seconde préface me semble-t-il.
Kant, CRPure a écrit:[B XXVI] Cependant, et il faut bien le remarquer, cette réserve est toujours à faire, que bien que nous ne connaissions pas ces objets comme chose en soi, du moins devons-nous pouvoir les penser*. Autrement, en effet, il en résulterait cette proposition absurde, qu'il y aurait [B XXVII] un phénomène sans rien qui apparaisse.
L'argument d'absurdité ne me semble pas vraiment être un argument... c'est juste que sinon on tombe dans l'idéalisme de Berkeley.
Qu'en pensez-vous ?