Portail philosophiqueConnexion

Bibliothèque | Sitographie | Forum

Philpapers (comprehensive index and bibliography of philosophy)
Chercher un fichier : PDF Search Engine | Maxi PDF | FreeFullPDF
Offres d'emploi : PhilJobs (Jobs for Philosophers) | Jobs in Philosophy
Index des auteurs de la bibliothèque du Portail : A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z

L'humanité progresse-t-elle ?

power_settings_newSe connecter pour répondre
+6
Dienekes
noals
Janus
Gnomon
Euterpe
Collegienmv
10 participants

pollCroyez-vous au progrès social?

Oui
14
47%
Non
16
53%
Total des votes:
30

descriptionL'humanité progresse-t-elle ? - Page 5 EmptyRe: L'humanité progresse-t-elle ?

more_horiz
noals a écrit:
L'homme "moderne" par exemple, (sans parler de ceux qui ne peuvent subvenir à leur besoins)

Parlons de l'homme moyen, qu'importe la période envisagée. 

noals a écrit:
sous l'influence de son éducation ou de son endoctrinement social mangera habituellement trois fois

Que savez-vous de l’alimentation durant l'antiquité ou la période médiéval ? Les oursin au miel romain, le vin épicé grec, les banquets médiévaux ? Suit une remarque de fond, pourquoi ne pas évoquer les progrès de la technique (élevage, agriculture, industrialisation, progrès des transports) qui permettent de constater une évolution ? Et dont vous pouvez dénoncer les effets néfastes (OGM, salinisation des sols, pollution de l'eau, ou que sais-je encore). 
Effectivement, il est conseillé de manger trois fois par jours, et pourquoi ? L'endoctrinement social vous semble une raison pertinente ? Les bienfaits d'une telle alimentation, non ? 

noals a écrit:
L'homme moderne adoptera aussi pour l'exemple une activité sportive pour dépenser ou justifier ce surplus d'énergie 

Quid de ceux qui pratiquent pour leur santé ? Qui de ceux qui pratiquent un sport comme source de revenu ? Quid de ceux qui en font un exutoire ? 

noals a écrit:
améliorer son apparence physique ce qui en soit n'est pas non plus un besoin mais qui à notre époque pourra être considérer comme tel dans un souci de conformisme ou d'adaptation sociale.

Bien. Vous critiquez la société de consommation et ses égéries, et je vous renvois aux remarques ci-dessus. Une nuance néanmoins, la société de consommation ne force personne, comme les médias de masses. Chacun est libre d'y adhérer ou pas. 

noals a écrit:
l'homme de manière général aura instinctivement conscience qu'il faut manger pour vivre et se nourrira (si possible) de manière à s'épanouir, l'homme moderne aura conscience qu'il faut manger pour vivre mais il se nourrira non pas par besoin mais plutôt par habitude ou par conformisme social

Un peu alambiqué non ? Le conformisme social prend le dessus sur l’instinct de survie.. c'est fort de café. 

noals a écrit:
Pour en revenir à des époques plus anciennes, je dirais donc que l'homme "ancien" était plus proche de ses instinct et capable de respecter son humanité avec comme conséquence un épanouissement plus sain et propice à la découverte d'une science et d'un savoir pour le satisfaire ou faire évoluer sa créativité pendant que l'homme moderne est simplement contrôler par sa notion de profit et gâchera en conséquence son potentiel.

Vous proposez un sentiment, pas une analyse. Qu'est-ce que l'homme "ancien" ? L'homme antique ? Si oui, de quelle région ? L'homme médiéval ? Si oui de quelle condition ? Ne parlons même pas "des instincts"... Le XXIe siècle se réduit au profit ? C'est caricatural. Les progrès de la science non jamais étaient aussi probants que depuis le XIXe siècle. Sur le potentiel, il se libère au XIXe, avant la vie est faîte de pression, tant sociale que morale ou matérielle. Ce sont la technique et la démocratie libérale qui vont libérer l'homme. 

noals a écrit:
Je parle du conditionnement sociale (voir même de l'influence spirituelle qui altérera la conscience de chacun mais je ne préfère pas m'étendre sur le sujet pour l'instant) que ce soit l'éducation parentale, le système éducatif, l'influence médiatique ou sociale jusqu'au monde du travail.

Le terme de conditionnement est donc trop fort. 

noals a écrit:
L'homme moderne va devoir sacrifié un partie de son enfance pendant que le système éducatif lui apprendra bien sur à lire et à écrire mais lui imposera par la même occasion une formation d'une moyenne de vingt années pour accéder de manière incertaine dans notre contexte actuel à un métier, ce qui est en soi une perte de temps et d’énergie immense à notre échelle car par manque de pratique selon son occupation, l'homme oubliera simplement cette culture générale inculquée et aura donc passé son temps à découvrir un système inadapté à l'être humain à l'image de notre société moderne.

Savez-vous combien de temps dure l'éducation d'un spartiates ? À quel age il est considéré comme adulte ? 
Pensez-vous qu'une démocratie peut fonctionner sans que les citoyens puissent bénéficier d'une culture certaine ? 

noals a écrit:
L'homme se verra influencé par ses congénère ne serait-ce que par l'effet de masse

Il est donc impossible de "résister" ? Il n'y a que des esclaves, et aucuns maîtres - je reprends ici Hobbes et pas Hegel. Il n'y a que des masses et pas d'élite, il s'agit ici d'Ortega. L'homme moderne favorise la sécurité et la facilité à la gloire et l'effort ? 

noals a écrit:
En fin de compte, l'homme moderne sera victime de toute sorte d'influence

Et l'homme antique devait suivre la religion civile à la lettre, la pyramide vassalique est aussi un carcan, les rigidités sociales, la religion vont avoir plus tard leur influence. L'homme a gagné en liberté, indubitablement. Il suffit de regarder l'histoire sociale de la France au XIXe siècle pour s'en convaincre. 

noals a écrit:
De manière plus globale, l'homme sera donc confronté à une réalité l’empêchant de s'épanouir et il devra faire preuve de sacrifice pour prétendre à une évolution de son statut dans un contexte où les conséquences de son passé historique jouent un rôle justificatif des sacrifices demandés mais où ces sacrifices sont aussi une cause du manque d'évolution de la situation.

C'est le sel de la vie que de choisir ! Rien ne vous tombera près cuit dans le gosier. Sur les conditions historiques, il serait bon de vous rencarder sérieusement. 

La quantité de "je" de votre dernier paragraphe me conduit à répéter ma remarque : votre point de vue n'est pas valable sous le seul prétexte que c'est le votre, il vous faut l'argumenter de faits, le rendre palpable.

descriptionL'humanité progresse-t-elle ? - Page 5 EmptyRe: L'humanité progresse-t-elle ?

more_horiz
noals a écrit:
C'est difficile, j'ai du mal à organiser mes idées mais j'arrive à un peu mieux cerner mes erreurs bien que du coup, je suis un peu en marge du débat.


Peut-être avez-vous un champ d’investigation trop large ou mal défini. Vous parlez de l’équilibre entre nature et culture, de l’alimentation, de la formation, de l’individualisme, des médias, du sport… Vous avez probablement besoin de vous recentrer sur le fond de votre question (même si vous avez besoin ensuite de convoquer certains de ces sujets à titre d’exemple). Quel trait de l’humanité est en régression, mesuré comment, par rapport à quel but visé ?

Concernant le travail de comparaison entre l’époque moderne et, par exemple l’antiquité, vous pouvez lire des auteurs qui font de type d’exercice. Benjamin Constant le fait sur un autre sujet, dans De la liberté des anciens comparée à celle des modernes. Vous pouvez regarder comment il fait intervenir l’écart entre sont époque moderne et l’antiquité pour supporter sa thèse. Rousseau me vient également à l’esprit avec le livre IV du Contrat Social. Leurs questions ne correspondent pas à la vôtre, mais analyser leur façon de construire leur argumentation sur ces comparaisons peut vous intéresser.

descriptionL'humanité progresse-t-elle ? - Page 5 EmptyRe: L'humanité progresse-t-elle ?

more_horiz
Un aparté; merci Dienekes pour ce site !

descriptionL'humanité progresse-t-elle ? - Page 5 EmptyRe: L'humanité progresse-t-elle ?

more_horiz
Eunomia a écrit:
Effectivement, il est conseillé de manger trois fois par jours, et pourquoi ? L'endoctrinement social vous semble une raison pertinente ? Les bienfaits d'une telle alimentation, non ?


Je ne crois pas que justement une telle alimentation soit forcément un bienfait et que l'homme développera en conséquence des troubles du sommeil par exemple, l'homme mangeant plus qu'il n'en faut, cela se traduira pas une activité cérébrale inadaptée au moment ou l'homme veut dormir en sachant aussi que l'homme ne dormira donc pas forcément quand il est fatigué non plus mais se forcera à dormir à une certaine heure et se réveillera avec un réveil par exemple, ce qui a son tour provoquera une fatigue voir un stress auquel l'homme tentera de pallier avec du café par exemple ou du tabac qui troublerons aussi son métabolisme, etc...
De fil en aiguille, et de par la non nécessité de tels habitudes de vie, l'homme développera des troubles divers au mépris de sa conscience de soi dans un soucis de conformisme qui en est presque inconscient de par la mécanique des habitudes.
Je crois que l'on peut considérer que cette idées de trois repas par jour a bien du être inculqués à un moment ou à un autre de l'histoire mais je serais incapable de situer quand.
Il y aurait donc une perte de conscience de soi, l'homme ne sachant plus vraiment si il a besoin de sucré, de salé, de fibre ou de viande par exemple, et les troubles qui en résulte, une sorte de déséquilibre du métabolisme qui l’empêcherons de s'épanouir d'une meilleure façon.
Mais peut-être est-ce aussi une certaine évolution de l’environnement de l'homme qui est responsable de ce genre de prise de conscience de ma part et ainsi l'évolution de l'homme ne serait pas vraiment une évolution mais plutôt une sorte de paradoxe qui fait que l'espèce humaine s'adapte naturellement à son environnement dans le but de s'épanouir pendant que l'humain fait évoluer son environnement de manière inadapté pour l'homme ?

Eunomia a écrit:
Quid de ceux qui pratiquent pour leur santé ? Qui de ceux qui pratiquent un sport comme source de revenu ? Quid de ceux qui en font un exutoire ?


On pourrait aussi parler de ce qui pratique tous simplement par plaisir et on en vient a une certaine notion d'envie qui ne sera pas forcément semblable avec une peur de voir sa santé se dégrader, l’appât du gain, le refoulement de toutes ces frustrations sociales ou autre. Comment peut-on vraiment considérer cette activité dans notre contexte sociale actuelle ? C'est peut-être trop relatif pour être pertinent.

Eunomia a écrit:
Une nuance néanmoins, la société de consommation ne force personne, comme les médias de masses. Chacun est libre d'y adhérer ou pas.


C'est vrai mais c'est un peu au péril de sa vie.
Si l'homme accepte les principes de cette société et s'y conforme, il subira un certain conditionnement de par son acceptation qui fera qu'il ne pourra plus vraiment s'épanouir sainement et si l'homme ne s'y conforme pas, il ne pourra pas non plus s'épanouir par manque de moyens ou de soutient par exemple.
J'ai un peu de mal à expliquer l'idée mais c'est un piège en fin de compte, le choix étant le sacrifice de sa vie ou le sacrifice de ses valeurs humanité (c'est la où l'individualisme et l’égoïsme entre en compte en quelque sorte).
Par rapport au débat, j'ai envie de dire que les mécanismes de la société évoluent pour imposer certaines idées dans le but de la cautionner d'avantage mais l'homme en devient tous simplement la victime et sa volonté de changement dans le sens amélioration s'en retrouve apprivoisée.
J'ai du mal à illustrer mes propos, les exemples sont souvent très paradoxales.

Eunomia a écrit:
Un peu alambiqué non ? Le conformisme social prend le dessus sur l’instinct de survie.. c'est fort de café.


disons que le conformisme social ne prend pas le dessus sur l'instinct de survie mais prend le dessus sur sa conscience de soi qui est lié quelque part à l'instinct de je ne sais quoi. Disons que j'essaye de mettre en évidence le conflit qui oppose la notion de besoin primaire ou nécessaire à la notion d'habitude, de conformisme qui fera en fin de compte que l'homme n'agira plus vraiment comme un être humain mais plutôt comme une machine suivant les protocoles sociales. C'est une vision plutôt extrême de la société et du citoyen en général mais la société impose ce genre d'idées comme "bonne" alors que pour son bien-être l'homme devra tous simplement manger à sa faim et dormir selon son besoin seulement ce n'est pas vraiment compatible avec notre système sociale actuel alors on instruit l'homme à manger de tel façon, dormir de tel façon, métro, boulot, dodo... et c'est cette mécanique que je critique car de par ce processus d'instrumentalisation de l'homme qu'on retrouve un peu partout, l'homme en perd son âme en fin de compte.

Eunomia a écrit:
Les progrès de la science non jamais étaient aussi probants que depuis le XIXe siècle. Sur le potentiel, il se libère au XIXe, avant la vie est faîte de pression, tant sociale que morale ou matérielle. Ce sont la technique et la démocratie libérale qui vont libérer l'homme.


C'est tout aussi subjectif que ce que je pourrais dire.
Je ne considère pas l'humanité dans son ensemble comme étant plus heureuse, plus épanouie ou plus intelligente donc je ne vois pas en quoi les progrès techniques, technologiques ou politiques traduise une amélioration de l'être humain. Son environnement évolue mais l'humain reste le même ou régresse de par l'influence de son environnement et en a de plus en plus marre. La corruption a évolué, la pollution a évolué, la manipulation médiatique a évolué, la perversion a évolué, l'égoïsme a évolué, etc... Comment l'homme compte-t-il donc se libérer de la conséquence de ses actes ? Je ne vois pas en quoi la vie d'aujourd'hui n'est plus faite de pression sociale, morale ou matérielle, c'est la base même de tout notre endoctrinement voir "conditionnement".

Eunomia a écrit:
Savez-vous combien de temps dure l'éducation d'un spartiates ? À quel age il est considéré comme adulte ? 
Pensez-vous qu'une démocratie peut fonctionner sans que les citoyens puissent bénéficier d'une culture certaine ?


Je ne dis pas qu'une cultures certaines n'est pas utile comme apprendre à écrire et à compter mais je dis que le système de l'éducation actuel est mal adapté à nos capacité et qu'en conséquence, notre potentiel est gâché par une perte de temps qui favorisera encore une fois le conformisme social et non l'épanouissement humain.
20 ans en moyennes pour accéder à un métier qui ne nous plaira pas forcément à cause de la "pression" sociale, matérielle voir économique par exemple, c'est absurde.

Eunomia a écrit:
Il est donc impossible de "résister" ? Il n'y a que des esclaves, et aucuns maîtres - je reprends ici Hobbes et pas Hegel. Il n'y a que des masses et pas d'élite, il s'agit ici d'Ortega. L'homme moderne favorise la sécurité et la facilité à la gloire et l'effort ?


Il est possible de résister mais je ne crois pas qu'il soit possible de s'en sortir à notre époque sans sacrifier certaines valeurs humaines et ce sont ces sacrifices qui en conséquences empêche donc l'homme de s'épanouir sainement et d'évoluer concrètement de mon point de vue.

Eunomia a écrit:
C'est le sel de la vie que de choisir ! Rien ne vous tombera près cuit dans le gosier. Sur les conditions historiques, il serait bon de vous rencarder sérieusement.


J'ai une culture médiocre, je ne m'en cache pas. Je suis aussi d'avis qu'à chaque effort sa récompense mais l'injustice évoluant, je crois aussi que la récompense n'est plus à la hauteur des efforts fournis mais plutôt équivalente au niveau de conformisme atteint, une autre chose que j'aurai du mal à expliquer.

Eunomia a écrit:
La quantité de "je" de votre dernier paragraphe me conduit à répéter ma remarque : votre point de vue n'est pas valable sous le seul prétexte que c'est le votre, il vous faut l'argumenter de faits, le rendre palpable.


C'est un peu ça le problème, l'épanouissement personnel ou spirituel n'est pas quelque chose de palpable, c'est du domaine du ressenti. L'épanouissement spirituel pourra éveiller les consciences mais cela ne sera pas non plus quelque chose de facilement prouvable. Je crois qu'il est préférable de parler de causalité car ainsi je peux mettre en évidence dans mon discours que de part des sacrifices ou mépris de sa personne ou de son environnement, l'être humain sera limité dans son épanouissement proportionnellement à ses sacrifices ou ces mépris mais même là ça peut être difficile à expliquer parce que ça prend beaucoup de paradoxes en compte, j'ai du mal à trouver un bon exemple.


Je me répète beaucoup, je réponds au fur et à mesure alors que je devrais lire l'ensemble de la réponse, organiser mes idées et les réunir de manière concise pour répondre de manière plus pertinente et réfléchie.


Je viens de voir la réponse de Dienekes après avoir écrit tous ça.
Oui, c'est clair, je manque de méthodologie d'une certaine manière, disons que de mon point de vue c'est un peu comme une évidence pendant que mon cerveau se charge de trier les idées pour nourrir ma conscience, mais ça se complique pour retranscrire textuellement mon point de vue à cause du nombre d'idées ou paradoxes qui me viendrons à l'esprit en même temps.
Je vais y réfléchir, merci pour vos réponses.

descriptionL'humanité progresse-t-elle ? - Page 5 EmptyRe: L'humanité progresse-t-elle ?

more_horiz
noals a écrit:
Je ne crois pas que justement une telle alimentation soit forcément un bienfait et que l'homme développera en conséquence des troubles du sommeil par exemple, l'homme mangeant plus qu'il n'en faut, cela se traduira pas une activité cérébrale inadaptée au moment ou l'homme veut dormir en sachant aussi que l'homme ne dormira donc pas forcément quand il est fatigué non plus mais se forcera à dormir à une certaine heure et se réveillera avec un réveil par exemple, ce qui a son tour provoquera une fatigue voir un stress auquel l'homme tentera de pallier avec du café par exemple ou du tabac qui troublerons aussi son métabolisme, etc...

Si dîner tard vous incommode il suffit de dîner plus tôt.
Il y a des sociétés dans lesquelles on dîne traditionnellement plus ou moins tard, par exemple les espagnols dînent en moyenne plus tard que les anglais… mais si l'heure ne vous convient pas rien ne vous empêche de changer.

noals a écrit:
De fil en aiguille, et de par la non nécessité de tels habitudes de vie, l'homme développera des troubles divers au mépris de sa conscience de soi dans un soucis de conformisme qui en est presque inconscient de par la mécanique des habitudes.

La conjoncture actuelle doit-elle alors s'intégrer à la finalisation globale d'un processus allant vers plus de liberté ? :lol: Sérieusement… suis-je le seul à ne pas comprendre cette phrase ?

noals a écrit:
l'homme ne sachant plus vraiment si il a besoin de sucré, de salé, de fibre ou de viande par exemple, et les troubles qui en résulte, une sorte de déséquilibre du métabolisme qui l’empêcherons de s'épanouir d'une meilleure façon.

Est-ce que vous imaginez des gens du Moyen-Âge se demander s'ils ont besoin de plus de sucre, de fibres ou de viande ?
Certains prétendent qu'ils avaient une alimentation plus variée à cette époque que de nos jours. Admettons, mais si les gens d'aujourd'hui ne varient pas leur alimentation c'est soit par paresse soit par désintérêt pour l'équilibre alimentaire, non à cause d'une société qui n'offre pas les moyens de bien s'alimenter.

noals a écrit:
Mais peut-être est-ce aussi une certaine évolution de l’environnement de l'homme qui est responsable de ce genre de prise de conscience de ma part et ainsi l'évolution de l'homme ne serait pas vraiment une évolution mais plutôt une sorte de paradoxe qui fait que l'espèce humaine s'adapte naturellement à son environnement dans le but de s'épanouir pendant que l'humain fait évoluer son environnement de manière inadapté pour l'homme ?

Auriez-vous lu Collapse de Jared Diamond ?
Si vous êtes persuadé que la crise de la biodiversité actuelle va avoir des conséquences terribles pour l'humanité, je vous invite à lire ce petit article : http://danslestesticulesdedarwin.blogspot.fr/2014/05/flinguer-la-biodiversite-cest-bon-pour.html
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
power_settings_newSe connecter pour répondre