Agapè existait donc bien avant l'écriture du Nouveau testament, c'est ce qu'il me semblait. L'idée de sortir un mot d'un chapeau à l'occasion semblait étrange.
Pour rester dans la ligne de Kant, ce respect d'autrui revient à lui reconnaître une humanité, et donc à le traiter "plus comme une fin que comme un moyen". Ce n'est pas un devoir au sens législatif du terme, enfin dans le but de "faire tenir" la société et qu'il n'y ait pas de révolution populaire. Pour Kant, ce respect de l'autre est le devoir moral par excellence : c'est un impératif catégorique, au sens où nous devons tendre à réaliser ce devoir pour lui-même et non pas en agissant par intérêt. Kant place le respect comme un impératif catégorique car selon lui, l'humanité progresserait d'autant plus vite si nous nous mettions tous à agir de façon morale (en traitant autrui comme une fin) : c'est le progrès de la raison grâce au postulat de la liberté.
Après, tout ceci reste de la philosophie kantienne, elle est largement contestable ; cependant, je trouve que sa philosophie morale est intéressante à étudier, puisqu'elle part du postulat que l'homme peut être moral, seulement à la condition d'admettre que :
- l'homme est libre (la volonté bonne existe)
- l'âme est immortelle
- Dieu existe
En gros, on voit qu'il faut postuler la liberté pour faire "advenir" la moralité, faire comme si elle existait. C'est cette idée que je trouve intéressante à approfondir.
Pour l'amour, je crois qu'il y a une ambiguïté vicieuse propre à la langue française pour ce terme, il y a tellement d'amours possibles, d'ailleurs je crois qu'aucune définition de l'amour ne vaut.
L'amour d'autrui (agapè) est certainement impossible à pratiquer, puisque justement ce n'est pas un amour-attachement, mais le respect de x totalement désintéressé. Or, pour s'attacher à x, il faut avoir un intérêt propre dans la relation à x. L'homme s'attache à une idée car il y trouve son intérêt, non ?
Dans cette optique, on peut d’ailleurs dire que Kant était attaché à l'idée de progrès de l'humanité dans l'histoire (il y trouvait son compte).
Pour rester dans la ligne de Kant, ce respect d'autrui revient à lui reconnaître une humanité, et donc à le traiter "plus comme une fin que comme un moyen". Ce n'est pas un devoir au sens législatif du terme, enfin dans le but de "faire tenir" la société et qu'il n'y ait pas de révolution populaire. Pour Kant, ce respect de l'autre est le devoir moral par excellence : c'est un impératif catégorique, au sens où nous devons tendre à réaliser ce devoir pour lui-même et non pas en agissant par intérêt. Kant place le respect comme un impératif catégorique car selon lui, l'humanité progresserait d'autant plus vite si nous nous mettions tous à agir de façon morale (en traitant autrui comme une fin) : c'est le progrès de la raison grâce au postulat de la liberté.
Après, tout ceci reste de la philosophie kantienne, elle est largement contestable ; cependant, je trouve que sa philosophie morale est intéressante à étudier, puisqu'elle part du postulat que l'homme peut être moral, seulement à la condition d'admettre que :
- l'homme est libre (la volonté bonne existe)
- l'âme est immortelle
- Dieu existe
En gros, on voit qu'il faut postuler la liberté pour faire "advenir" la moralité, faire comme si elle existait. C'est cette idée que je trouve intéressante à approfondir.
Pour l'amour, je crois qu'il y a une ambiguïté vicieuse propre à la langue française pour ce terme, il y a tellement d'amours possibles, d'ailleurs je crois qu'aucune définition de l'amour ne vaut.
L'amour d'autrui (agapè) est certainement impossible à pratiquer, puisque justement ce n'est pas un amour-attachement, mais le respect de x totalement désintéressé. Or, pour s'attacher à x, il faut avoir un intérêt propre dans la relation à x. L'homme s'attache à une idée car il y trouve son intérêt, non ?
Dans cette optique, on peut d’ailleurs dire que Kant était attaché à l'idée de progrès de l'humanité dans l'histoire (il y trouvait son compte).