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Critique de la raison pure

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descriptionCritique de la raison pure - Page 51 EmptyRe: Critique de la raison pure

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c) Analogies de l'expérience

Page 249 :

"Le principe en est le suivant : l'expérience n'est possible que par la représentation d'une liaison nécessaire des perceptions".

Dans la première édition Kant a écrit :

"Le principe général en est le suivant  : tous les phénomènes sont, quant à leur existence, soumis a priori à des règles déterminant les rapports qu'ils entretiennent dans un temps".

Le mot "représentation" doit donc être pris au sens : détermination.

Dans l'expérience les perceptions n'entrent en rapport les unes avec les autres que de manière contingente. Aucune nécessité de leur liaison ne se dégage des perceptions elles-mêmes. Leur liaison nécessaire qui seule constitue l'expérience est le fait de concepts qui effectuent cette liaison a priori dans le temps.

Les trois modes du temps sont la permanence, la succession et la simultanéité. D'où trois règles, trois principes structurant les rapports temporels des phéomènes, principes que Kant appelle analogies de l'expérience.

Ces principes s'appliquent aux phénomènes sous le rapport de leur existence et du rapport qu'ils entretiennent entre eux quant à cette existence. En cela Kant qualifie ces pricipes comme étant des principes régulateurs au contraire des principes étudiés dans les deux paragraphes précédents que Kant appelle principes constitutifs car ils déterminent les phénomènes  en tant que grandeurs numériques.

descriptionCritique de la raison pure - Page 51 EmptyRe: Critique de la raison pure

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Première analogie

Page 253 :

"Dans tout changement connu par les phénomènes, la substance persiste".

Texte de le première édition : "Tous les phénomènes contiennent quelque chose de permanent (substance) constituant l'objet même, et quelque chose de changeant correspondant à une simple détermination de cet objet, c'est-à-dire à un mode de son existence".

Le temps en lequel est pensé tout changement des phénomènes ne change pas. Le temps ne peut pas être perçu en lui-même. C'est dans les phénomènes que l'on trouve le substrat qui représente le temps et ce substrat c'est la substance. L'élément permanent dans le phénomène c'est la substance.

Le changement ne concerne pas le temps lui-même mais seulement les phénomènes inscrits dans le temps.

Page 254 :

"C'est par l'intermédiaire du permanent et de lui seul que l'existence reçoit, dans les diverses parties successives de la série chronologique, une grandeur que l'on appelle durée. C'est sur le fond du permanent qu'apparait la succession. Dans tous les phénomènes la dimension de permanence est la substance tandis que tout ce qui change appartient à la manière selon laquelle cette substance existe. "La substance demeure et seuls les accidents changent". Les accidents : déterminations, modes particuliers d'existence de la substance.

Page 256 : 

"Les détermiantions d'une substance qui ne sont que des modes particuliers de son existence s'appellent accidents". "On appelle cette existence (celle de l'accident) l'inhérence pour la distinguer de l'existence de la substance, que l'on appelle subsistance".
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