laurent75 a écrit: Je souhaite tout d'abord expliquer pourquoi je n'ai pas voulu vous répondre. Il me semble que vous conditionnez les développements de la discussion à ma "compréhension" de vos propos en ne laissant pas suffisamment de place à un échange "bilatéral"
Absolument pas. Je constate simplement un questionnement de votre part, au demeurant pas toujours clair mais passons, et tente d'exprimer une partie de ce qui s'est déjà dit en la matière tout au long de l'histoire de la philosophie. Ni plus, ni moins. Il est évident que vous disposez du droit de n'être pas d'accord, pour peu que vous argumentiez un minimum.
laurent75 a écrit: Mais si vous m'autorisez à interpréter "compreniez" par "acceptiez de prolonger la réflexion dans le sens de cette formulation de votre problématique, et sinon d'expliquer pourquoi", je répondrais "plutôt non", tout d'abord car je ne vois pas vraiment de différence entre "émanation isomorphe" ou "manière d'appréhender un substrat plus lointain". Ça me semble une différence de "proximité" trop quantitative, assez difficile à partager "intersubjectivement" et donc dans le cadre de notre discussion.
Pourtant, ce sont deux choses qui ont un rapport direct avec votre question, qui touche en plein à l'ontologie. La table est-elle ce que mes sens en disent ou n'est-elle que l'émanation d'une substance plus lointaine, voire une pure production mentale sans aucune réalité matérielle ? Comprenez, la table pourrait n'être qu'une construction mentale, donc seulement réelle pour une conscience ordonnatrice, ou n'être pas autre chose qu'elle-même et dans ce cas le mental n'aurait d'autre choix que de fournir à la conscience la forme et l'idée de table.