Aristippe de cyrène a écrit: Et on y lit bien :
Frochaux a écrit: Cela va si loin que lorsque Kant eut achevé d'énoncer son postulat de l'impératif catégorique, avec sa morale infuse, son intuition du devoir, il s’exclama : "Mais j'ai tué Dieu !".
Donc si j'ai bien compris, il ne s'agit même pas d'une interprétation, mais bien de Kant lui-même qui le dit !
Euterpe a écrit: Aristippe de cyrène a écrit: Concernant Kant, c'est mon professeur de philosophie qui me l'a dit. Kant se serait exclamé "J'ai tué Dieu" après avoir écrit ce qu'il a écrit.
Silentio a écrit: Cf. : http://books.google.fr/books?id=t_Jq40qz-voC&pg=PA228&lpg=PA228&dq=kant mais il n'y a pas la référence.
C'est Claude Frochaux,
L'homme seul.
Ça,
c'est ce qu'on fait dire à Kant. Attention... C'est d'autant plus absurde que si tel était vraiment le cas, il faudrait nécessairement choisir entre
La Critique de la raison pure (et presque tout le reste) et cette interjection...
Euterpe a écrit: La victime de Kant, ce n'est pas Dieu, c'est la métaphysique (et la morale aussi, en passant, la morale "traditionnelle", pour faire bref), c'est la philosophie. C'est le triomphe de la science.
Contrairement à ce que prétend Frochaux, après Kant, on ne cherche pas Dieu, on cherche "la nature", plus exactement la chose en soi, moins un monde réunifié que la re-totalisation du savoir, la réunification du savoir, réunification qui débouchera sur la réunification du monde. Frochaux se livre à une comparaison bancale : les successeurs de Kant, Hegel en tête, seraient à Kant ce que Spinoza était à Descartes.
Lisez Henri Heine,
De l'Allemagne. Ça, c'est du sérieux et du solide. La troisième partie : "De Kant jusqu'à Hegel".
Dernière édition par Euterpe le Mer 27 Juil 2016 - 13:15, édité 2 fois