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Quand la littérature a une portée philosophique.

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JimmyB
invité1899
Nash
Desassocega
8 participants

descriptionQuand la littérature a une portée philosophique. - Page 3 EmptyRe: Quand la littérature a une portée philosophique.

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Dans une œuvre philosophique, le philosophe fait une démonstration de ce qu'il pense pour parvenir au plus près d'une vérité générale.

Dans un roman, l'auteur évoque certains problèmes, montre comment ceux-ci affectent le/les personnage(s) et apporte au mieux une réponse dans ce contexte particulier. Rien à voir donc entre les deux genres, la différence dépasse de loin une simple différence de formulation : un roman n'aboutira pas au même résultat qu'un texte philosophique.

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Jimmy : j'admets la faiblesse de mes réponses... c'est une question très difficile, et si j'entrevois quelques éléments, c'est surtout grâce à mon professeur qui nous a parlé de cela pendant la correction de notre concours blanc ainsi que des discussions sur notre Forum.
Je tente d'y penser et de préciser cela dans ma pensée, d'autant que c'est une question qui me préoccupe de plus en plus, mais c'est fort compliqué...

Nash : je pense que vous vous enfermez dans des définitions bien trop strictes. Tout livre de philosophie n'a pas cette prétention à une vérité générale ; tout roman ne dépend pas du contexte particulier de ses personnages. Je pense qu'il vous faudra nuancer vos propos si vous voulez mieux cerner la question ! Prenez l'Education sentimentale. Ce dont traite Flaubert n'a rien d'une question qu'il interroge et à laquelle il répond grâce à l'histoire qu'il met en place. Ce serait même un contresens de penser cela, la tension dramatique chez lui étant très faible. Il fait le portrait d'une génération, montre comment en croyant faire de la politique avec des sentiments, tout s'est perdu. Il nous met sous les yeux l'importance du hasard dans les faits historiques, et donne une véritable leçon aux historiens... Rien, chez l'homme-plume, ne correspond à ce que vous dites du roman.

Dernière édition par Desassossego le Dim 19 Mai 2013 - 18:04, édité 1 fois

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Je comprends totalement votre difficulté Desassossego et je la partage, mes questions n'étaient que pour essayer d'avancer sans sarcasme aucun.

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Desassossego a écrit:
Mais poser la question, ce n'est ni l'énoncer, ni la formuler. Cependant, la philosophie, en tant que démarche particulière, a, il me semble,
quelque chose d'une "façon de formuler" (à condition d'entendre par là un cheminement).
Ce cheminement se retrouve dans d'autres œuvres (romans ou poésies). De même que je ne suis pas forcément d'accord pour dire que le roman n'aboutit pas à une réflexion aussi poussée que la philosophie, « ne nous mène pas sur le même chemin ». La forme diffère, c'est indéniable. Mais le résultat, la réflexion qui en découle, en quoi sont-ils dissemblables de ceux produits par une pensée philosophique (mise à part, peut-être, l'élaboration d'un système de pensée) ?

Pour vous répondre précisément, c’est l’étonnement produit (que partagent philosophie-roman-poésie) qui représente la portée philosophique d’une œuvre. Le fait d'y trouver une idée, une pensée, est propre à la création. Pour parler d’œuvre philosophique « véritable », il faut y adjoindre une méthode, un vocable, nous sommes d’accord.

Enfin la réponse arrive tardivement, le débat ayant déjà avancé.

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Desassossego : je saisis ce dont vous me parlez, et je me rends bien compte rétrospectivement que j'ai tenté d'opérer une distinction bien trop "clivante" et réductrice du problème posé ; je manque encore de connaissances littéraires.
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