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Problèmes de concentration

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jem
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Desassocega
juliendeb
9 participants

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N'est-ce pas un tantinet excessif ? :shock:

Si non, quel(s) remède(s), solution(s) ?

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Kvothe a écrit:
N'est-ce pas un tantinet excessif ? :shock:

Si non, quel(s) remède(s), solution(s) ?

Au contraire, je ne trouve pas cela excessif. J'ai moi-même souvent l'impression d'être apathique, malgré moi!

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Est-ce que ça s'appliquerait à quelqu'un qui ne réussirait pas à agir, à concrétiser sa volonté par des actes concrets, alors même qu'il serait hypersensible et ultra désirant (au point même d'être tellement imaginatif et pensant qu'il s'enfermerait dans sa bulle et pourrait se contenter un minimum de l'inaction sauf en quelques cas de trop plein, ou de vide, où l'ennui l'insupporte) ? Je crois qu'il ne suffit pas de désirer ou de vouloir pour faire. On me rétorquera peut-être que la volonté n'était alors pas assez forte, son affirmation n'allant pas jusqu'à sa réalisation dans le monde objectif. Pourtant, on a des exemples d'êtres qui désirent éminemment (cf. Pascal et Kierkegaard) et toutefois confrontés au problème (chrétien) de l'incarnation dans le monde. Y aurait-il une déficience dans la volonté ou les choses seraient-elles plus compliquées, disons, que dans la philosophie spinoziste ? Puis-je être moi-même un obstacle à la volonté ? Quelles pourraient être les causes (externes et internes) d'un tel empêchement dans l'affirmation de soi ? Veut-on, au fond, ne rien faire, ne pas commercer avec le monde (conçu comme négatif, privatif de soi) ? Si je dois vraiment être l'expression d'une affirmation de mon être, suis-je donc l'affirmation d'une contradiction ? Quid de la liberté et du sujet (cf. intériorité et extériorité) ? C'est quand même très paradoxal, il y a des moments où on veut vouloir sans le pouvoir, on veut pouvoir agir ou agir tout court, on veut plus de puissance d'affirmation, et puisque cette action exigerait déjà une puissance d'agir préalable (qu'on semble ne pas avoir), on ne fait qu'affirmer (ce qui est déjà agir et persévérer dans un effort) quelque chose comme notre impuissance à réaliser notre volonté tout en réaffirmant notre volonté contrecarrée.

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Silentio a écrit:
Est-ce que ça s'appliquerait à quelqu'un qui ne réussirait pas à agir, à concrétiser sa volonté par des actes concrets, alors même qu'il serait hypersensible et ultra désirant [..]

Ces adjectifs seraient alors en contradiction avec la définition de l’apathie.
Silentio a écrit:

Je crois qu'il ne suffit pas de désirer ou de vouloir pour faire.

Parfaitement d’accord avec vous, bien que cela me pose de sérieux problèmes du côté de mon penchant Sartrien. Je considère en effet que si l’on peut, alors on peut vouloir et cela ne va pas au-delà. Mais vouloir simplement, c’est-à-dire sans considérer ses possibles, n’a justement rien à voir avec le pouvoir. L’adage qui dit que vouloir c’est pouvoir me semble trop enraciné dans une morale judéo-chrétienne.
Quand je parle de pouvoir, c’est avoir une connaissance très particulière de son être dans son entièreté. Et cette globalité recense un corps physique, une entité psychologique et un désir d’être au-delà de son être .Ce dernier étant de la structure de la conscience d’être. Il n'y a donc dans ce pouvoir que de l'information. En aucun cas il n'est question d'action.
Pour ce qui est du vouloir , je le considère comme le passage du pouvoir en tant qu’information et catégorisé en tant que stratégie, à un possible choisi. Mais la volonté qui agit à postériori et en conscience, et donc d'une autre nature, reste néanmoins un amplificateur des possibles dans le sens où elle peut mobiliser l'être dans son entièreté et court-circuiter en partie des informations (donc des pouvoirs) vitales comme par exemple la douleur etc.
Silentio a écrit:

Puis-je être moi-même un obstacle à la volonté ? Quelles pourraient être les causes (externes et internes) d'un tel empêchement dans l'affirmation de soi ?

Ce n’est justement pour moi qu'un désir d’être et non pas une visée d’un objectif particulier, dans le sens où je ne désigne comme objectif que ce qui est mondain. Or, le désir d’être va pour moi au-delà.

ps : Mon intervention s'inscrit à la suite de Silentio. En aucun cas ce ne saurait être une réponse à Juliendeb.

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