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L'utilisation de la biologie dans les sciences humaines.

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4 participants

descriptionL'utilisation de la biologie dans les sciences humaines. - Page 3 EmptyRe: L'utilisation de la biologie dans les sciences humaines.

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Hum vous me semblez réducteur aussi :). Vous mettez l'être humain dans diverses situations qui agissent bien évidemment sur sa façon de parler. Mais on peut mettre ce que vous dites dans des catégories :)sentiments et positions. Il y a diverses communications nerveuses et hormonales. Le mot hormone est réducteur, certes, mais je n'allais tout de même pas vous énoncer tous les types d'hormones existant. Et parler est réducteur ! Indépendamment de l'action de parler, votre organisme traite un tas d'autres informations dont vous n'avez même pas conscience. Et ces informations agissent sur votre façon de parler.

Je n'ai jamais remis en cause l'action de l'effet placebo. Je sais parfaitement que nous nous construisons à travers notre corps et notre esprit. Notre organisme perçoit et notre esprit analyse.

Jouer au golf fait partie de la culture, dormir la nuit, non. Dormir nous est indiqué par notre horloge biologique. Manger cuit est culturel. Un instinct primaire est ce qui est selon moi ce qui permet de nous maintenir en vie. Je ne définis pas l'instinct de survie comme étant la vie elle-même. C'est ce qui nous empêche de mourir. Essayez donc d'arrêter de respirer par votre seule volonté, vous n'y parviendrez pas. Votre organisme vous dicte de vivre et vous ne pouvez pas y échapper. Pourquoi vivre quand tout cela n'a aucun intérêt ? Bonne question et pourtant on continue de vivre, pourquoi ? Parce qu'on ne peut y échapper. Évidemment lire Femme actuelle et l'instinct de survie n'a pas de rapport. Quoique dans un moment de détresse vous pourriez très bien rechercher un mot ou une parole vous redonnant la force de continuer. (Il n'y aurait pas une rubrique psychologie dans Femme actuelle ? A moins que ce ne soit dans Fémina ? :roll: )

Personnellement je suis un irrémédiable curieux, je me passionne par tout ce qui peut être appris. Je me passionne autant pour la biologie que pour la vie des autres, autant pour l'histoire et le latin que pour connaître un nouveau mot ou pour écouter comment s'est passé votre passage à la caisse quand vous avez été fait les courses. Alors l'envie de savoir, je ne pourrais vous le décrire, c'est juste l'intérêt que l'on éprouve quand on apprend une nouvelle chose je crois. Enfin c'est ce que je ressens quand j'apprends une chose nouvelle. J'arrive à m'intéresser à tout. Sauf la routine, j'aime le nouveau. Et l'envie de savoir c'est, selon moi, cette faculté à ne pas se contenter de ce que l'on est, de ce que l'on a.

Je n'ai pas bien compris le rapport entre ce que Hobbes dit et un paradigme, d'ailleurs je n'ai pas bien compris la définition de ce mot. Pouvez vous m'expliquer ?

Je vous l'ai dit, je vois le monde comme un réseau trophique. Que ce soit pour l'homme ou la culture je pars du principe que chaque chose a une raison et je cherche sans cesse cette raison.

Je me suis souvent interrogé sur des choses qui n'avaient pas d'intérêt, ou du moins pas d'application dans la vie quotidienne.

(Si je donne l'impression de raconter ma vie, vous le dites surtout !)

descriptionL'utilisation de la biologie dans les sciences humaines. - Page 3 EmptyRe: L'utilisation de la biologie dans les sciences humaines.

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jeje62 a écrit:
vous me semblez réducteur aussi

Je ne réduis rien. Je ne pose que des questions.  ;)

jeje62 a écrit:
on peut mettre ce que vous dites dans des catégories :)sentiments et positions.

Et ? Seraient-ce des catégories hormonales ?

jeje62 a écrit:
Et parler est réducteur ! Indépendamment de l'action de parler, votre organisme traite un tas d'autres informations dont vous n'avez même pas conscience. Et ces informations agissent sur votre façon de parler.

Qu'est-ce que le langage ? Qu'est-ce que la parole ? Lisez une tragédie, un poème, une séance parlementaire française entre 1815 et 1848. Quel était le métabolisme des hormones d'Eschyle, de Shakespeare, de Guizot ?

jeje62 a écrit:
Je n'ai jamais remis en cause l'action de l'effet placebo

Nulle part je ne vous parle d'effet placebo.

jeje62 a écrit:
Notre organisme perçoit et notre esprit analyse.

Tu es ille vir ?

jeje62 a écrit:
Jouer au golf fait partie de la culture, dormir la nuit, non. Dormir nous est indiqué par notre horloge biologique.

Laquelle horloge ne commande pas nécessairement de dormir la nuit. Le sommeil nocturne est un acquis.

jeje62 a écrit:
Votre organisme vous dicte de vivre et vous ne pouvez pas y échapper. Pourquoi vivre quand tout cela n'a aucun intérêt ? Bonne question et pourtant on continue de vivre, pourquoi ? Parce qu'on ne peut y échapper.

Vous oubliez les asthmatiques, les suicidaires en tous genres, etc. Bref, vous oubliez l'angoisse protéiforme.

jeje62 a écrit:
je pars du principe que chaque chose a une raison et je cherche sans cesse cette raison.

Vous cherchez moins la raison des choses que leurs causes, on dirait. Vous parlez comme un scientiste, sans vous en apercevoir.

Pour le paradigme : http://fr.wiktionary.org/wiki/paradigme (sens 3 et 4). Le wiktionnaire est accessible via le forum.

Dernière édition par Euterpe le Jeu 13 Fév 2014 - 0:39, édité 1 fois

descriptionL'utilisation de la biologie dans les sciences humaines. - Page 3 EmptyRe: L'utilisation de la biologie dans les sciences humaines.

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Euterpe, non on ne peut pas mettre ces catégories dans d'autres dites « hormonales ». Comme je vous l'ai dit je pense que nos réactions résultent d'un tas de messages, qu'ils soient hormonaux ou nerveux.

Quand je dis que parler est réducteur, je parle de la forme. Écoutez une langue que vous ne connaissez pas et vous ne pourrez pas déterminer le fond de la parole. Le fond est essentiel, j'en conviens. Cependant que ce soit un badaud ou une personne d'une importance sans pareille, vous conviendrez que dans les deux cas, ces personnes parlent, elles utilisent la même forme de communication.

Le métabolisme agit forcément sur nos capacités d'évolution. C'est l'une des causes de l'évolution d'une personne. Une personne qui a des capacités physiques moins importantes qu'une autre a tendance à délaisser les activités sportives, ce qui agit sur son évolution sociale et métabolique. L'origine sociale et l'éducation font que nous évoluons de telle ou telle façon. Shakespeare est ce qu'il est parce que son métabolisme est d'une façon et que son évolution est d'une autre.

Je suis allé voir ce que voulait dire « Tu es ille vir », et je n'ai pas saisi le rapport avec mon affirmation.

Quand j'évoque la capacité à survivre d'un individu, j'entends par là qu'il est sain. Les suicidaires utilisent des moyens pour mourir, ce qui montre bien que si leur esprit veut mourir, leur corps n'est pas d'accord. Quant aux asthmatiques, leurs crises sont toujours dues à quelque chose. Que ce soit dû à un allergène ou autre. Et les angoisses sont dues à un emballement, l'organisme essaye de faire face à un problème et n'y parvient pas, il est donc obligatoire de trouver des solutions. C'est donc, pour simplifier, une défense mal organisée. Comparez la France à un organisme vivant et les réformes aux solutions trouvées pour remédier aux problèmes de cet organisme.

Voulez-vous dire que je cherche moins le comment que le pourquoi ?

descriptionL'utilisation de la biologie dans les sciences humaines. - Page 3 EmptyRe: L'utilisation de la biologie dans les sciences humaines.

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jeje62 a écrit:
Euterpe, non on ne peut pas mettre ces catégories dans d'autres dites « hormonales ».

Vous me rassurez. Les hormones n'expliquent pas tout, dans ce cas. Nous sommes bien d'accord.

jeje62 a écrit:
Comme je vous l'ai dit je pense que nos réactions résultent d'un tas de messages, qu'ils soient hormonaux ou nerveux.

Il n'y aurait donc que deux types de messages, hormonaux et nerveux ?

jeje62 a écrit:
Quand je dis que parler est réducteur, je parle de la forme.

Quelle forme ? Qu'appelez-vous forme, en l'occurrence ? Qu'est-ce que c'est que cette réponse toute faite ? Vous n'allez pas vous en tirer avec si peu. J'aimerais que vous prissiez autant de soin à parler du langage que vous en prenez avec les hormones. En l'occurrence, vous vous livrez à des sélections arbitraires en ne choisissant que les éléments qui vous intéressent. La forme du langage mathématique est constitutive du langage mathématique ; la forme du langage poétique est constitutive du langage poétique ; la forme avec laquelle nous parlons, en général, a plus que des incidences sur ce que nous disons.

jeje62 a écrit:
Écoûtez une langue que vous ne connaissez pas et vous ne pourrez pas déterminer le fond de la parole.

L'argument ne tient pas. Quand vous entendez quelqu'un vous dire quelque chose dans une langue étrangère, non seulement vous supposez immédiatement que ce qu'il dit ne peut pas ne pas avoir un fond, sauf à parler pour ne rien dire, mais vous cherchez le message, dans un dictionnaire, en demandant à quelqu'un, ou en disant que vous ne comprenez pas (autrement dit en montrant que, ne comprenant pas, vous supposez bien qu'il dit quelque chose, mais que vous ne pouvez pas l'aider).

jeje62 a écrit:
Le fond est essentiel, j'en conviens. Cependant que ce soit un badaud ou une personne d'une importance sans pareille, vous conviendrez que dans les deux cas, ces personnes parlent, elles utilisent la même forme de communication.

J'aimerais, une bonne fois pour toutes, que nous en vinssions au fait, rien qu'au fait, les affirmations à l'emporte-pièce ne font pas avancer une discussion. C'est quoi, d'une manière générale, la communication ? Vous l'avez étudié, cela, ou bien vous contentez-vous d'affirmations toutes faites ? Quelle place occupent la langue et la parole, dans la communication ? Quels sont les caractères permettant de les identifier ? Ou bien faut-il croire que, si d'un côté les sciences exigent des compétences, les autres domaines de connaissance n'en exigent aucune et que chacun peut y aller de ses fantaisies ? Dites-moi.

jeje62 a écrit:
Le métabolisme agit forcément sur nos capacités d'évolution. C'est l'une des causes de l'évolution d'une personne. Une personne qui a des capacités physiques moins importantes qu'une autre a tendance à délaisser les activités sportives, ce qui agit sur son évolution sociale et métabolique. L'origine sociale et l'éducation font que nous évoluons de telle ou telle façon. Shakespeare est ce qu'il est parce que son métabolisme est d'une façon et que son évolution est d'une autre.

Ça devient de plus en plus confus. D'abord, le métabolisme n'est pas un état permanent et immuable, c'est un processus, un traitement permanent d'informations. Qui dit métabolisme dit transformation. Nous métabolisons en permanence. Mais on n'a encore rien dit en disant cela. C'est surtout le catabolisme et l'anabolisme qui comptent. Or vous ne tenez absolument aucun compte du catabolisme, qui est tout aussi naturel que l'anabolisme.

jeje62 a écrit:
Je suis allé voir ce que voulait dire « Tu es ille vir », et je n'ai pas saisis le rapport avec mon affirmation.
jeje62 a écrit:
Notre organisme perçoit et notre esprit analyse.


C'est ce que vous disiez. C'est une conception de l'homme très réductrice, qui frise avec la caricature. Si c'est ainsi que vous vous concevez, libre à vous. Quant à l'homme réel, c'est un peu plus compliqué.

jeje62 a écrit:
Les suicidaires utilisent des moyens pour mourir, ce qui montre bien que si leur esprit veut mourir, leur corps n'est pas d'accord.

Il faut aller un peu plus loin que les apparences, jeje62 ; et surtout admettre, par avance, que beaucoup des choses que vous dites sont l'objet de compétences et de connaissances réelles. Je ne vous parle pas des suicidés, mais des suicidaires, dont la majorité ne se suicide pas. Je vous parle des aspects psychologiques de l'asthme. Mais vous persistez : le corps n'est pas d'accord, le corps nous assigne à la vie. Allez le dire à des anorexiques. Il faudrait quand même regarder du côté de la somatisation, des troubles somatoformes. Je vous ai parlé quelque part des maladies auto-immunes.

jeje62 a écrit:
Et les angoisses sont dues à un emballement, l'organisme essaye de faire face à un problème et n'y parvient pas, il est donc obligatoire de trouver des solutions. C'est donc, pour simplifier, une défense mal organisée.

Dans ce cas, mieux vaut approfondir la question. Nous sommes très loin du compte.

jeje62 a écrit:
Comparez la France à un organisme vivant et les réformes aux solutions trouvées pour remédier aux problèmes de cet organisme.

Non merci. Les fantaisies de ce genre, je m'en passe.

jeje62 a écrit:
Voulez-vous dire que je cherche moins le comment que le pourquoi ?

En fait, ça m'a l'air plus compliqué. Je crois que vous faites comme si le comment était le pourquoi. Plus précisément, sans vous en rendre compte, vous faites comme si les questions étaient résolues avant même d'être étudiées. Vous avez des réponses, mais vous ne questionnez pas.

Dernière édition par Euterpe le Jeu 13 Fév 2014 - 0:40, édité 2 fois

descriptionL'utilisation de la biologie dans les sciences humaines. - Page 3 EmptyRe: L'utilisation de la biologie dans les sciences humaines.

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Je tiens à m'excuser de l'agacement que j'ai pu vous inspirer. J'ai une légère tendance à répondre de manière impulsive. Pourrions-nous dire que c'est la fougue de la jeunesse ? :roll: Je réfléchirai de manière plus posée à l'avenir.

En ce qui concerne mes problèmes avec le pourquoi, vous avez raison, je fais comme si le comment était le pourquoi.

Je n'apprécie pas le pourquoi car je considère qu'à cette question il n'y a pas de réponse précise. Le pourquoi implique une multitude de réponses et je pense que je tente d'isoler chacune des réponses pour les expliquer. Je cherche à expliquer quelque chose sans question, je pose les questions après. Il va me falloir corriger tout cela. En science, on explique des choses compliquées en les simplifiant au maximum, il me semble que mon esprit fait de même. Ce qui réduit considérablement mon champ d'action et de réponse. Il faut donc que j'apprenne à avoir une vue d'ensemble.

La communication s'exprime de diverses façons. La plus courante étant la parole. Le langage est amusant car finalement, il n'y a que soi pour comprendre vraiment ce qui est dit par soi. Une fois maîtrisé, le langage manipulé avec aisance est une grande arme, non seulement pour mieux se protéger soi, mais permet aussi une meilleure compréhension des personnes qui nous entourent. En effet à force de jouer sur les mots, on en découvre les multiples sens et sous-entendus.

Une conversation dépend de nettement plus de paramètre que la parole. L'environnement, la personne avec qui l'on parle, la façon dont elle se tient, sa façon de parler, le ton employé, la façon dont elle est habillée, mais aussi notre état d'esprit, en bref notre « avant conversation », l'évolution d'une conversation dépend de tous ces faits, et encore je dois en oublier. Cela rend les conversations instables et difficiles. Si une conversation ne tenait qu'à la parole ce serait bien plus simple. La parole n'est qu'une infime part d'une conversation.

Pour le métabolisme, je me suis mépris en l'associant à l'organisme. Le métabolisme étant plutôt l'évolution de l'organisme.

Ne nous méprenons pas, je ne crois pas en la science toute puissante. Chaque domaine demande des compétences. Ce que j'aurais à reprocher au mot « domaine » c'est que c'est justement le premier pas vers la division. Il m'aura fallu plusieurs années avant de mettre en parallèle et d'associer mes différentes matières. Je me rends compte à l'instant que le système de scolarisation réduit les capacités de vue d'ensemble. A moins que cela ne s'applique qu'à moi.

La Biologie explique quelque chose, les sciences humaines une autre, elles parlent du même sujet mais de façons différentes et font exactement ce que je fais. Je réduis. Ils réduisent leurs explications à leurs domaines de compétences. Pourtant les deux domaines expliquent l'être humain non ?

Je pense pouvoir répondre à la question de départ, du moins en partie : l'étude avancerait plus vite si les domaines réfléchissaient ensemble. Le contact entre les deux domaines seraient appréciables. Et je ne parle pas seulement de quelques discussions. Des recherches menées en parallèle seraient plus efficaces.
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