Liber a écrit:Votre analyse serait vraie si les mathématiques, les lettres, les langues étaient inutilisées, mais ce n'est pas le cas.
Ce sont moins les disciplines qui disparaissent que leurs contenus. Supprimer le Latin ce n’est pas supprimer les langues.
Il s’y opère même trois formes d’oubli car des éléments peuvent être remplacés par d’autres plus adéquats avec les découvertes actuelles comme dans les sciences dures, ou bien être mis en sommeil parce qu’ils attendent une légitimité dont la nature reste à définir, ou encore être supprimés par d’obscures politiques sans compter l’aspect économique.
Par ailleurs on assiste plutôt à un accroissement du nombre de matières. Est-ce au détriment du contenu des autres, sinon d’allonger considérablement le temps des études ? Par exemple, quel était le nombre d’universités qui proposaient le Chinois il y a un siècle comparativement à aujourd’hui ? Ainsi de nouveaux choix sont proposés et nous ne risquons pas de nous retrouver en plein désert.
Mais il est vrai que l’on peut discuter de ces choix.