Desassossego a écrit:Peut-être n'est-ce constant que pour la seconde déclinaison ? Ou alors est-ce simplement une exception, comme il y en a tant en Grec...
C'est la règle, en effet. L'accent du nominatif tend à rester à sa place dans toutes les déclinaisons. Si la voyelle finale accentuée est longue, elle prend le circonflexe. ἡ ὁδός, gén. τῆς ὁδοῦ, dat. τῆ ὁδῷ. Vous n'avez pas abordé la troisième déclinaison ?
Peut-être que plus le temps avance, plus nous nous enfonçons dans un temps fait de technique et de scientificité. Je sais que je me répète ici mais j'ai vraiment le sentiment que ceci est fondamental dans le déclin des matières littéraires ! Heidegger le disait déjà... La technique, c'est la fin de la philosophie ; la vérité assimilée à la vérité scientifique, c'est la fin de la vérité philosophique.
Cette idée est séduisante, pour autant, il s'agit toujours d'une croyance dans la "vérité scientifique", comme autrefois dans la "vérité philosophique". On dira que celle-ci était plus sensible, tandis que la vérité scientifique est plus froide, plus cérébrale.
Dernière édition par Liber le Dim 21 Oct 2012 - 10:21, édité 1 fois