Bonjour shub22
Je vous remercie pour votre commentaire.
Quand on constate les effets parfois très dramatiques produits par toute sorte de querelles sur les différentes idées de Dieu, dont tout ce qu'on peut lui faire dire, tout ce que l'on fait en son nom, tout ce que certains, en son nom, obligent d'autres à faire, on ne peut qu'être d'accord avec le marquis de Sade.
Mais en tant que philosophe béotien, je ne peux avoir que de la curiosité pour cette idée profondément humaine qu'est une idée de Dieu (Je doute qu'un autre être vivant terrestre est une telle idée !).
Que la philosophie de Spinoza, comme celles d'autres à son époque, soit fondée sur une certaine idée de Dieu, cela me gêne. Je préfère une philosophie qui se pose des questions sur tout, y compris sur des idées qui vont et viennent, dont celles à propos de « Dieu ».
Toutefois, l'idée de Dieu de Spinoza est tellement une idée de la Nature, de l'Univers, avec immanence et non transcendance, sans entendement « suprême » de son Dieu, sans finalité, que l'on peut mobiliser toute sa philosophie, y compris E1 et E5, et y compris pour s'interroger sur les affections, les affects qui poussent à avoir telle ou telle idée de Dieu, telle religion, en ayant recours bien sûr à l'imitation des affects, à la puissance de la multitude, à la libre nécessité.
Pour moi, toutes les sciences humaines gagneraient beaucoup à s'appuyer sur une philosophie spinoziste et c'est l'objectif de mon propos.
Sur cet objectif là et la manière dont je m'y prend pour m'en approcher, je souhaite encore de nombreux échanges.
Je vous remercie pour votre commentaire.
Quand on constate les effets parfois très dramatiques produits par toute sorte de querelles sur les différentes idées de Dieu, dont tout ce qu'on peut lui faire dire, tout ce que l'on fait en son nom, tout ce que certains, en son nom, obligent d'autres à faire, on ne peut qu'être d'accord avec le marquis de Sade.
Mais en tant que philosophe béotien, je ne peux avoir que de la curiosité pour cette idée profondément humaine qu'est une idée de Dieu (Je doute qu'un autre être vivant terrestre est une telle idée !).
Que la philosophie de Spinoza, comme celles d'autres à son époque, soit fondée sur une certaine idée de Dieu, cela me gêne. Je préfère une philosophie qui se pose des questions sur tout, y compris sur des idées qui vont et viennent, dont celles à propos de « Dieu ».
Toutefois, l'idée de Dieu de Spinoza est tellement une idée de la Nature, de l'Univers, avec immanence et non transcendance, sans entendement « suprême » de son Dieu, sans finalité, que l'on peut mobiliser toute sa philosophie, y compris E1 et E5, et y compris pour s'interroger sur les affections, les affects qui poussent à avoir telle ou telle idée de Dieu, telle religion, en ayant recours bien sûr à l'imitation des affects, à la puissance de la multitude, à la libre nécessité.
Pour moi, toutes les sciences humaines gagneraient beaucoup à s'appuyer sur une philosophie spinoziste et c'est l'objectif de mon propos.
Sur cet objectif là et la manière dont je m'y prend pour m'en approcher, je souhaite encore de nombreux échanges.