Ce topic est issu d'une digression qui se trouvait initialement dans le topic suivant (titre modifié ) : Libéralisme économique et structures traditionnelles (Euterpe).
Plus l'individu s'épanouit, plus vite les constructions culturelles des groupes humains sont détruites. Le lien à l'économie est évident aussi. Une société de marchands ne pourra s'épanouir que dans le commerce, c'est-à-dire comme tout individu, dans son activité principale. De là vient que ces hommes tournés toute la journée vers une activité pratique ne développent plus aucune qualité spirituelle, lesquelles sont essentielles à la culture. Donc la culture dépérit. Mais pourquoi le commerce ? Parce qu'il enrichit.
La force culturelle des civilisations passées vient tout simplement de ce qu'elles avaient du temps libre, non pas des loisirs, mais des activités moins dépendantes d'un résultat immédiat.
Réponse d'Euterpe :
Plus l'individu s'épanouit, plus vite les constructions culturelles des groupes humains sont détruites. Le lien à l'économie est évident aussi. Une société de marchands ne pourra s'épanouir que dans le commerce, c'est-à-dire comme tout individu, dans son activité principale. De là vient que ces hommes tournés toute la journée vers une activité pratique ne développent plus aucune qualité spirituelle, lesquelles sont essentielles à la culture. Donc la culture dépérit. Mais pourquoi le commerce ? Parce qu'il enrichit.
La force culturelle des civilisations passées vient tout simplement de ce qu'elles avaient du temps libre, non pas des loisirs, mais des activités moins dépendantes d'un résultat immédiat.
Réponse d'Euterpe :
Euterpe a écrit:Liber a écrit:Une société de marchands ne pourra s'épanouir que dans le commerce, c'est-à-dire comme tout individu, dans son activité principale. De là vient que ces hommes tournés toute la journée vers une activité pratique ne développent plus aucune qualité spirituelle, lesquelles sont essentielles à la culture. Donc la culture dépérit. Mais pourquoi le commerce ? Parce qu'il enrichit. Dans l’Antiquité grecque, on disait déjà qu'il n'y avait rien de plus puissant que la richesse.
Je note que la plupart des périodes historiques "culturellement" consistantes sont aussi et dans le même temps des périodes très commerçantes. Celles-là mêmes qui se plaignent du commerce. Par ailleurs, c'est l'un des grands torts de certaines écoles historiques d'avoir accusé la bourgeoisie de bien des tares et de bien des maux quand celle du XIXe siècle français, par exemple, alors même qu'elle était capitaliste, non seulement était cultivée, mais a contribué activement, largement à ce que nous appelons aujourd'hui la "démocratisation de la culture". Guizot était plus que supérieurement intelligent, avait une libido très développée, et a fait de l'État un acteur plus qu'important du développement industriel de la France. Guizot, c'est la bourgeoisie. Il suffit de le lire, et les fumeroles que répandent les thuriféraires du Dieu anti-capitalisme pour imposer une vision courte et fausse de ce qu'on appelle un bourgeois s'écartent d'elles-mêmes.