Silentio,
Pour ma part, je ne prenais pas vraiment position, je disais qu'au contraire, tout dépendait de la définition et du poids qu'on donnait aux mots, en particulier, aux termes : "mathématiques" et "essence". Selon le sens des mots (avec portée métaphysique ou pas), on dira ce que l'on voudra, avec les mots que l'on choisira, car le choix du sens des mots définit aussi l'angle de vue que l'on choisit, et les limites que l'on s'impose (ou pas).
Ainsi, dans le sens que paraissent donner Alain Connes et Platon aux mathématiques, celles-ci ne semblent pas du tout se réduire à un langage humain, mais aussi faire référence, dans une acception bien plus large, à une harmonie logique et mathématique propre à la nature, qui fait que cette dernière s'ordonnance selon un agencement tout à fait extraordinaire, vertigineusement complexe et précis, permettant même à la vie d'apparaitre, et au cerveau humain d'exister et d'observer cet ordonnancement. (je dis cela, au passage, pour montrer que l'on peut éventuellement considérer que l'intelligence de l'homme, ainsi que toutes choses, existent déjà, sous forme latente et subtile, avant même que la vie n'apparaisse, puisque rien ne saurait être tiré d'un néant absolu. Ainsi, les capacités de conception mathématique et logique de l'homme ne seraient qu'un infime miroir de ce qui se passe à une échelle bien plus grande, celle de l'univers).
Quand il faut un Soleil pour que la vie apparaisse sur Terre, il en faut 1 et pas 2, ni 3, quand il faut une Lune, on en a une et pas 2 ou 3 ou 0, etc, il s'agit d'un décompte réel sans compter, un décompte qui se fait en substance, par harmonie universelle, et ce n'est pas un langage à ce stade-là, mais la vie elle-même qui s'organise de façon logique et mathématique, car tout est uni et interdépendant à un niveau sublime, comme tend à le montrer la physique quantique, en constatant que, dans l'infiniment petit, il n'y a pas de séparation, par exemple, entre une chaise et un homme, tout étant fondu dans une énergie unique.
Considérons un arbre. Pour exister, il a eu besoin d'une certaine quantité d'eau, d'une certaine quantité de terre, d'une certaine dose de Soleil, d'une certaine dose de Lune, d'une certaine température, etc, et il n'y avait aucun cerveau humain pour calculer et décider de tout cela. Et malgré qu'il n'y ait besoin d'aucune équation, ni d'aucun symbole rédigés par l'homme, ces quantités et ces qualités se sont harmonisées et mises en place, sous formes d'équations subtiles (i.e. non exprimées sous forme de symboles car non humaines) dans la nature, et selon un décompte parfait et difficilement concevable pour l'homme. Donc, même sans langage ni symboles humains, les mathématiques ont bien été présentes dans l'ordonnancement de la nature, et il arrive que l'homme, parfois, arrive à découvrir et à retranscrire cette réalité mathématique, sous formes d'équations et de symboles, mais ce n'est pas du tout systématique, il ignore la plupart des choses, de sorte que les mathématiques sont plus vastes et existent bien plus en raison de la complexité impressionnante de la nature, que par le peu d'équations que l'homme a réussi à en tirer.
C'est dans ce sens que, je crois, Alain Connes dit que les mathématiques existent déjà en substance dans la nature, avant d'être découvertes.
Bien entendu, on peut aussi imaginer un état de conscience transcendant, où les mathématiques ne seraient considérées que comme un concept ontologique, relatif, limité, et quelque peu irréel, ne décrivant pas réellement la nature, c'est très possible et je suis parfaitement d'accord avec ça, mais bon, cela tuerait tout débat...
En somme, les mathématiques ne sont un langage et des symboles que lorsque l'homme les découvre et les conceptualise, mais, avant cela, elles sont intrinsèquement déjà présentes dans la nature, non pas en tant que "langage humain" , mais en tant que foisonnement harmonieux et logique de la Vie (puisque "tout est 1", dans l'absolu, selon la physique quantique et selon un grand nombre de philosophies et spiritualités du monde).
Pour ma part, je ne prenais pas vraiment position, je disais qu'au contraire, tout dépendait de la définition et du poids qu'on donnait aux mots, en particulier, aux termes : "mathématiques" et "essence". Selon le sens des mots (avec portée métaphysique ou pas), on dira ce que l'on voudra, avec les mots que l'on choisira, car le choix du sens des mots définit aussi l'angle de vue que l'on choisit, et les limites que l'on s'impose (ou pas).
Ainsi, dans le sens que paraissent donner Alain Connes et Platon aux mathématiques, celles-ci ne semblent pas du tout se réduire à un langage humain, mais aussi faire référence, dans une acception bien plus large, à une harmonie logique et mathématique propre à la nature, qui fait que cette dernière s'ordonnance selon un agencement tout à fait extraordinaire, vertigineusement complexe et précis, permettant même à la vie d'apparaitre, et au cerveau humain d'exister et d'observer cet ordonnancement. (je dis cela, au passage, pour montrer que l'on peut éventuellement considérer que l'intelligence de l'homme, ainsi que toutes choses, existent déjà, sous forme latente et subtile, avant même que la vie n'apparaisse, puisque rien ne saurait être tiré d'un néant absolu. Ainsi, les capacités de conception mathématique et logique de l'homme ne seraient qu'un infime miroir de ce qui se passe à une échelle bien plus grande, celle de l'univers).
Quand il faut un Soleil pour que la vie apparaisse sur Terre, il en faut 1 et pas 2, ni 3, quand il faut une Lune, on en a une et pas 2 ou 3 ou 0, etc, il s'agit d'un décompte réel sans compter, un décompte qui se fait en substance, par harmonie universelle, et ce n'est pas un langage à ce stade-là, mais la vie elle-même qui s'organise de façon logique et mathématique, car tout est uni et interdépendant à un niveau sublime, comme tend à le montrer la physique quantique, en constatant que, dans l'infiniment petit, il n'y a pas de séparation, par exemple, entre une chaise et un homme, tout étant fondu dans une énergie unique.
Considérons un arbre. Pour exister, il a eu besoin d'une certaine quantité d'eau, d'une certaine quantité de terre, d'une certaine dose de Soleil, d'une certaine dose de Lune, d'une certaine température, etc, et il n'y avait aucun cerveau humain pour calculer et décider de tout cela. Et malgré qu'il n'y ait besoin d'aucune équation, ni d'aucun symbole rédigés par l'homme, ces quantités et ces qualités se sont harmonisées et mises en place, sous formes d'équations subtiles (i.e. non exprimées sous forme de symboles car non humaines) dans la nature, et selon un décompte parfait et difficilement concevable pour l'homme. Donc, même sans langage ni symboles humains, les mathématiques ont bien été présentes dans l'ordonnancement de la nature, et il arrive que l'homme, parfois, arrive à découvrir et à retranscrire cette réalité mathématique, sous formes d'équations et de symboles, mais ce n'est pas du tout systématique, il ignore la plupart des choses, de sorte que les mathématiques sont plus vastes et existent bien plus en raison de la complexité impressionnante de la nature, que par le peu d'équations que l'homme a réussi à en tirer.
C'est dans ce sens que, je crois, Alain Connes dit que les mathématiques existent déjà en substance dans la nature, avant d'être découvertes.
Bien entendu, on peut aussi imaginer un état de conscience transcendant, où les mathématiques ne seraient considérées que comme un concept ontologique, relatif, limité, et quelque peu irréel, ne décrivant pas réellement la nature, c'est très possible et je suis parfaitement d'accord avec ça, mais bon, cela tuerait tout débat...
En somme, les mathématiques ne sont un langage et des symboles que lorsque l'homme les découvre et les conceptualise, mais, avant cela, elles sont intrinsèquement déjà présentes dans la nature, non pas en tant que "langage humain" , mais en tant que foisonnement harmonieux et logique de la Vie (puisque "tout est 1", dans l'absolu, selon la physique quantique et selon un grand nombre de philosophies et spiritualités du monde).