Bonjour à toutes et à tous,
Le présent sujet se veut l'aboutissement de près d'une année de recherche relativement cartésienne portant sur l'étude comparée des religions. J'en suis arrivé à une sorte d'aporie spirituelle qui débouche sur un néant profond : étant historien de formation, j'ai une certaine rigueur raisonnable qui se marie très mal avec l'idée de foi quelle qu'elle soit. Peut-être avez vous pensé en ouvrant ce sujet que ma question portait sur la nécessité morale d'un dogme religieux ; rien n'est plus inexact. L'objet de ma question est le suivant : je me sens profondément en quête d'une transcendance, d'un sens à une existence qui en semble dépourvue.
Je ne suis pas sans avoir étudié quelques philosophes qu'on range dans la catégorie des athées, au premier rang desquels Friedrich Nietzsche et Arthur Schopenhauer. Ce second a la particularité, selon Frédéric Lenoir, d'avoir créé un système religieux démuni de référence au divin. Personnellement et sans rentrer dans l'étude psychologique de bas étage, je pense que cette seconde vision semble porteuse d'une possible solution au problème que je souhaite soulever ici.
En résumé, que faire lorsqu'on est profondément religieux mais qu'aucune croyance ne nous sied ? La philosophie est-elle un palliatif aux lacunes du fait religieux, un élément de remplacement ou une discipline profondément dissociée ?
Merci d'avance pour les personnes qui me répondront,
Signé par un individu sans grande formation philosophique mais qui ne demande qu'à discuter et à apprendre.
Le présent sujet se veut l'aboutissement de près d'une année de recherche relativement cartésienne portant sur l'étude comparée des religions. J'en suis arrivé à une sorte d'aporie spirituelle qui débouche sur un néant profond : étant historien de formation, j'ai une certaine rigueur raisonnable qui se marie très mal avec l'idée de foi quelle qu'elle soit. Peut-être avez vous pensé en ouvrant ce sujet que ma question portait sur la nécessité morale d'un dogme religieux ; rien n'est plus inexact. L'objet de ma question est le suivant : je me sens profondément en quête d'une transcendance, d'un sens à une existence qui en semble dépourvue.
Je ne suis pas sans avoir étudié quelques philosophes qu'on range dans la catégorie des athées, au premier rang desquels Friedrich Nietzsche et Arthur Schopenhauer. Ce second a la particularité, selon Frédéric Lenoir, d'avoir créé un système religieux démuni de référence au divin. Personnellement et sans rentrer dans l'étude psychologique de bas étage, je pense que cette seconde vision semble porteuse d'une possible solution au problème que je souhaite soulever ici.
En résumé, que faire lorsqu'on est profondément religieux mais qu'aucune croyance ne nous sied ? La philosophie est-elle un palliatif aux lacunes du fait religieux, un élément de remplacement ou une discipline profondément dissociée ?
Merci d'avance pour les personnes qui me répondront,
Signé par un individu sans grande formation philosophique mais qui ne demande qu'à discuter et à apprendre.