Je remets en cause mon post du Mar 19 Mar - 14:33.
Décidément l'aporie m'échappe. Remettons l'ouvrage sur le métier.
- A : Toute proposition vraie concernant le passé est nécessaire.
Vangelis a écrit: Est nécessaire ce qui ne peut pas ne pas être.
Soit. Mais alors que signifie la proposition A ? Considérons la proposition vraie concernant le passé : Napoléon est mort. Qu'est-ce que le fait d'être nécessaire lui apporte ? Je ne vois pas. (C'est pourquoi je posais l'interprétation suivante :
est nécessaire équivaut à
répond à un besoin vital. Ainsi la proposition A ouvre une perspective que j'ai résumée par : "On a besoin de l'Histoire comme cadre référentiel").
Ou alors faut-il passer sur cette difficulté présente, et aborder la suite de l'énoncé, pour en comprendre
a posteriori la signification ? Avançons donc.
- B : L’impossible ne suit pas logiquement du possible.
Vangelis a écrit: De ce qui peut ne pas être, ne peut pas suivre ce qui doit être.
Soit. Si de l'impossible suit du possible, de deux choses, l'une est que le possible ne l'était pas, il s'avère que c'était nécessaire (tiens, c'est maintenant que j'entrevois l'intérêt de la nécessité) ; l'autre que l'enchaînement n'était pas logique.
On peut y voir une forme de déterminisme... après coup ! Donc biaisé, non ?
- C : Est possible ce qui n'est pas actuellement vrai et ne le sera pas.
Vangelis a écrit: Il y a quelque chose de possible qui n’est pas actuellement vrai et ne le sera pas...
Soit. Mais c'est le propre de la chimère. Dès qu'elle se réalise, elle n'est plus chimère. Je pense que le curseur du temps joue un rôle important dans toute cette histoire.
Vangelis a écrit: ... C'est du déterminisme absolu.
Du coup, ici, je ne le distingue plus !
Et toujours pas d'aporie en vue !
A moins que l'aporie ne soit qu'un leurre, ou plutôt un prétexte à révéler son parti pris.