Je vais essayer. En fait, il faut visualiser une échelle temporelle (comme celle qu'on nous donne pour expliciter où se trouvent les temps en grammaire). Avec un point passé, un point présent, un point futur. Prenons une action, comme appuyer sur un bouton. On la met sur le point passé. Les théories actuelles pensent que la conscience nous sert à expliquer nos actes passés, donc sur le point présent, j'explique pourquoi ou comment j'ai appuyé sur le bouton. Et moi ce que je dis, c'est que la conscience prédétermine l'action future : donc sur le point futur on remet l'action d'appuyer sur un bouton. Ce que je dis donc, c'est que d'avoir parlé de notre action passée influence la manière dont nous effectuerons notre action future. Cependant, on peut prendre en compte le fait que notre action passée ait pu être déterminée par un acte conscient encore antérieur (ici on se situerait sur le point "plus-que-parfait"). Mais comme on utilise toujours les mêmes outils, la conscience et l'action (d'appuyer sur un bouton par exemple), on peut assimiler temporellement les choses, notre conscience a donc un rôle sur une action réalisée à un temps T, alors que certaines études tendent à dire que dans l'action immédiate, elle n'a que peu d'influence. Je ne remets pas en cause ces études, je dis simplement que le rôle de la conscience est peut-être antérieur à l'action, mais pas moins important pour autant.
Mon propos tient pour des actions complexes, cela ne s'applique pas vraiment au paradigme de Libet : appuyer sur un bouton, ce n'est pas vraiment une action qui mériterait d'avoir une réflexion. Sauf si le bouton en question a une importance particulière, mais là on sort du paradigme utilisé.
Est-ce plus clair ?
Mon propos tient pour des actions complexes, cela ne s'applique pas vraiment au paradigme de Libet : appuyer sur un bouton, ce n'est pas vraiment une action qui mériterait d'avoir une réflexion. Sauf si le bouton en question a une importance particulière, mais là on sort du paradigme utilisé.
Est-ce plus clair ?