Le désert croît (Nietzsche), la barbarie moderne aussi (Henry). Ce qui frappe ma conscience philosophique dans cette affaire, c'est de constater, avec une acuité d'une violence incroyable, à quel point le delirium médiatico-économico-journalistique devrait être considéré, de fait, par nous autres philosophes, comme LE PROBLÈME PHILOSOPHIQUE MAJEUR de notre époque. C'est fondamental, vital et tout à fait nouveau (qui aurait fait figurer ce thème comme prioritaire dans la liste des problèmes philosophiques classiques, voire modernes ?)
Entre parenthèses, l'absence assourdissante de la vraie philosophie de cet univers en est une preuve supplémentaire : car il y a antinomie. Nous sommes passés en quelques décennies des Sartre et des Aron aux "nouveaux philosophes" aux politologues, puis aux journalistes, puis aux "glousseurs".
Marcuse avait déjà démontré il y a un demi siècle à quel point le capitalisme auto immunisé par son fonctionnement médiatique devait sans doute s'avérer toujours plus apte par sa faculté quasi génétique à absorber, digérer, reprogrammer, et diffuser le réel.
Il pleut des immondices dans nos cerveaux, dans nos oreilles, sous nos yeux : une déferlante d'images et de commentaires, notre univers médiatique, qui est une véritable machine de guerre, impossible à arrêter, toujours rechargée en munitions.
Qui est victime d'un bombardement médiatique ?
RAPPEL : friedrich, vous n'avez plus besoin de justifier votre texte avant de le publier, la justification se fait automatiquement.
Entre parenthèses, l'absence assourdissante de la vraie philosophie de cet univers en est une preuve supplémentaire : car il y a antinomie. Nous sommes passés en quelques décennies des Sartre et des Aron aux "nouveaux philosophes" aux politologues, puis aux journalistes, puis aux "glousseurs".
Marcuse avait déjà démontré il y a un demi siècle à quel point le capitalisme auto immunisé par son fonctionnement médiatique devait sans doute s'avérer toujours plus apte par sa faculté quasi génétique à absorber, digérer, reprogrammer, et diffuser le réel.
Il pleut des immondices dans nos cerveaux, dans nos oreilles, sous nos yeux : une déferlante d'images et de commentaires, notre univers médiatique, qui est une véritable machine de guerre, impossible à arrêter, toujours rechargée en munitions.
Qui est victime d'un bombardement médiatique ?
RAPPEL : friedrich, vous n'avez plus besoin de justifier votre texte avant de le publier, la justification se fait automatiquement.