Non, ça veut dire que chez Platon le réel c'est l'idéel, d'où la dévalorisation du sensible. Le sensible est imparfait, copie périmée d'un modèle parfait. L'être véritable d'une chose c'est son Idée. La chose ne relève que d'une modalité de l'être dégradée. Je ne connais pas suffisamment Platon mais il me semble qu'on peut l'expliquer ainsi. Quant à Kant, il reste prisonnier du cogito cartésien, la seule connaissance de l'objet étant celle de son phénomène, lui-même constitué par le sujet qui le filtre au travers des catégories de l'entendement. D'une certaine manière, Kant avec sa critique entérine la rupture à l'immédiateté de l'être et du monde, puisque la connaissance est limitée et dépend du sujet connaissant. Mais c'est parce que la connaissance est subjective et que c'est problématique que Kant est obligé de supposer la chose en soi hors de ces limites. J'espère ne pas dire trop de bêtises (les souvenirs qui me reviennent concernent plutôt Woody Allen :lol: ).
Edit : J'ai omis de dire que l'on peut considérer Nietzsche comme un philosophe de l'identité (!), au sens où l'éternel retour du même nous fait considérer que tout revient à l'identique, le devenir se fondant dans un temps circulaire.
Dernière édition par Silentio le Jeu 15 Sep 2011 - 0:16, édité 1 fois
Edit : J'ai omis de dire que l'on peut considérer Nietzsche comme un philosophe de l'identité (!), au sens où l'éternel retour du même nous fait considérer que tout revient à l'identique, le devenir se fondant dans un temps circulaire.
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