Bonjour à tous,
Je bloque après plusieurs jours de réflexion, je viens donc à vous.
Voici le texte :
J’en conviens, les affaires humaines iraient beaucoup mieux s’il était également au pouvoir de l’homme de se taire ou de parler. Mais l’expérience montre assez et au-delà que les hommes n’ont rien moins en leur pouvoir que leur langue et qu’ils ne peuvent rien moins que de régler leurs désirs ; d’où vient que la plupart croient que nous n’agissons librement qu’à l’égard des choses que nous désirons modérément, parce que le désir de cette chose peut-être facilement contrarié par le souvenir d’une autre chose dont nous nous souvenons souvent ; mais que nous ne sommes pas du tout libres à l’égard des choses que nous désirons vivement et qui ne peut pas être apaisé par le souvenir d’une autre chose. Mais en vérité, s’ils ne savaient par expérience que nous accomplissons plus d’un acte dont nous nous repentons ensuite et que souvent – par exemple quand nous sommes partagés par des sentiments contraires – nous voyons le meilleur et nous suivons le pire, rien ne pourrait les empêcher de croire que nous agissons toujours librement. C'est ainsi qu'un petit enfant croit désirer librement le lait, un jeune garçon en colère vouloir se venger, et qu'un peureux s'enfuir. Un homme ivre aussi croit dire d'après un libre décret de l'esprit ce que, revenu à son état normal, il voudrait avoir tu; de même le délirant, la bavarde, l'enfant et beaucoup de gens de même farine croient parler selon un libre décret de l'esprit, alors que pourtant ils ne peuvent contenir leur envie de parler.
Thèse: Nous ne contrôlons pas le fait de se taire ou parler à cause de nos envies
Problème: Nous ne contrôlons pas le fait de se taire ou parler à cause de nos envies
(Déjà je ne vois pas la différence entre les 2 donc je pars mal)
Organisation du texte:
A quoi s'oppose Spynoza: A la croyance populaire pensant que n'agissons librement qu’à l’égard des choses que nous désirons modérément.
Comment se délivrer de la croyance au libre décret de l'esprit : en la comprenant.
Je bloque sur cette partie que je n'arrive pas à mettre en lien avec le reste du texte : Mais en vérité, s’ils ne savaient par expérience que nous accomplissons plus d’un acte dont nous nous repentons ensuite et que souvent – par exemple quand nous sommes partagés par des sentiments contraires – nous voyons le meilleur et nous suivons le pire, rien ne pourrait les empêcher de croire que nous agissons toujours librement.
Merci pour votre temps !
Je bloque après plusieurs jours de réflexion, je viens donc à vous.
Voici le texte :
J’en conviens, les affaires humaines iraient beaucoup mieux s’il était également au pouvoir de l’homme de se taire ou de parler. Mais l’expérience montre assez et au-delà que les hommes n’ont rien moins en leur pouvoir que leur langue et qu’ils ne peuvent rien moins que de régler leurs désirs ; d’où vient que la plupart croient que nous n’agissons librement qu’à l’égard des choses que nous désirons modérément, parce que le désir de cette chose peut-être facilement contrarié par le souvenir d’une autre chose dont nous nous souvenons souvent ; mais que nous ne sommes pas du tout libres à l’égard des choses que nous désirons vivement et qui ne peut pas être apaisé par le souvenir d’une autre chose. Mais en vérité, s’ils ne savaient par expérience que nous accomplissons plus d’un acte dont nous nous repentons ensuite et que souvent – par exemple quand nous sommes partagés par des sentiments contraires – nous voyons le meilleur et nous suivons le pire, rien ne pourrait les empêcher de croire que nous agissons toujours librement. C'est ainsi qu'un petit enfant croit désirer librement le lait, un jeune garçon en colère vouloir se venger, et qu'un peureux s'enfuir. Un homme ivre aussi croit dire d'après un libre décret de l'esprit ce que, revenu à son état normal, il voudrait avoir tu; de même le délirant, la bavarde, l'enfant et beaucoup de gens de même farine croient parler selon un libre décret de l'esprit, alors que pourtant ils ne peuvent contenir leur envie de parler.
Thèse: Nous ne contrôlons pas le fait de se taire ou parler à cause de nos envies
Problème: Nous ne contrôlons pas le fait de se taire ou parler à cause de nos envies
(Déjà je ne vois pas la différence entre les 2 donc je pars mal)
Organisation du texte:
A quoi s'oppose Spynoza: A la croyance populaire pensant que n'agissons librement qu’à l’égard des choses que nous désirons modérément.
Comment se délivrer de la croyance au libre décret de l'esprit : en la comprenant.
Je bloque sur cette partie que je n'arrive pas à mettre en lien avec le reste du texte : Mais en vérité, s’ils ne savaient par expérience que nous accomplissons plus d’un acte dont nous nous repentons ensuite et que souvent – par exemple quand nous sommes partagés par des sentiments contraires – nous voyons le meilleur et nous suivons le pire, rien ne pourrait les empêcher de croire que nous agissons toujours librement.
Merci pour votre temps !