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Date d'inscription : 01/10/2013
[résolu]A-t-on le droit de se révolter ?
Mar 1 Oct 2013 - 19:44
J'ai ma première dissertation à faire en Philo sur ce sujet : A-t-on le droit de se révolter ?
Voici mon introduction, sauf que je ne sais pas si elle est juste ou fausse... (je n'ai pas mis mon plan). Merci d'avance. Justine
Voici mon introduction, sauf que je ne sais pas si elle est juste ou fausse... (je n'ai pas mis mon plan). Merci d'avance. Justine
Tout les individus se révoltent un jour ou l'autre. La révolte est par exemple acceptée lorsque l'on punit une personne qui est innocente et non acceptée quand on se révolte lorsque le feu tricolore passe au rouge. On peut donc se poser la question suivante : « A-t-on le droit de se révolter ? » On entend par révolte un soulèvement collectif contre une autorité établie ou un pouvoir officiel. Le droit est soit considéré par la loi comme légal soit est considéré comme ce qui est moralement juste (légitime). Le droit suppose le respect des règles établies. Mais se révolter c'est s'opposer à cette mise en place de l'autorité, éventuellement par des moyens violents. Par conséquent le problème est de savoir dans quelle mesure nous avons le droit de nous révolter.
On peut énoncer ce problème de cette façon : à quelles conditions la révolte est-elle légitime ?
Re: [résolu]A-t-on le droit de se révolter ?
Mar 1 Oct 2013 - 23:46
Vous n'êtes pas loin d'avoir formulé une problématique en repérant ce qu'il y a de paradoxal, et même de contradictoire, en apparence, dans ce que soulève la question. Mais ça reste approximatif. Le droit à la révolte (expression qu'on a pris l'habitude d'employer en lieu et place de "résistance à l'oppression"), est explicitement intégré à l'article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 :
Vous pouvez écouter la version audio de l'œuvre de Sieyès, Qu'est-ce que le tiers-état ? : ici.
Toutefois, ne confondez pas le peuple et la nation. La nation a une signification juridique, politique, et mystique (en France).
Vous pouvez lire aussi les 3 premiers chapitres de la Troisième partie de La théorie de la Constitution de Carl Schmitt :
Compte tenu des référentiels de l'Éducation Nationale, mieux vaut vous contenter de John Locke, Traité du gouvernement civil (et/ou tout ce que vous pourrez trouver sur la notion de trust, dans son œuvre) : http://audiolivres.wordpress.com/2010/10/21/locke-second-traite-du-gouvernement-civil/ (chapitres 7, 8 et 9), et de consulter, par exemple chez Émile Bréhier (livres 4 et 5 de son Histoire de la philosophie), les chapitres consacrés à Grotius, Hobbes et Rousseau, et plus particulièrement les questions liées au contrat social et au droit naturel. Poser la question de la révolte comme droit, c'est poser la question de ce qui fonde le droit, autrement dit de ce qui fonde le fondement, d'où l'intérêt de lire aussi, et enfin, Le Contrat social de Rousseau, dont le sous-titre doit vous mettre la puce à l'oreille : Principes du Droit politique (principe = ce qui est premier, ce qui vient avant, ce qui fonde). Quel est le fondement du fondement ? Telle est la question...
Mais l'article 3, inspiré de Sieyès, implique ce droit, puisqu'il stipule :DDHC a écrit:Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Or, qu'est-ce qu'une révolte, sinon une manifestation populaire ? Pourquoi se révolte-t-on ?Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Vous pouvez écouter la version audio de l'œuvre de Sieyès, Qu'est-ce que le tiers-état ? : ici.
Toutefois, ne confondez pas le peuple et la nation. La nation a une signification juridique, politique, et mystique (en France).
Vous pouvez lire aussi les 3 premiers chapitres de la Troisième partie de La théorie de la Constitution de Carl Schmitt :
Compte tenu des référentiels de l'Éducation Nationale, mieux vaut vous contenter de John Locke, Traité du gouvernement civil (et/ou tout ce que vous pourrez trouver sur la notion de trust, dans son œuvre) : http://audiolivres.wordpress.com/2010/10/21/locke-second-traite-du-gouvernement-civil/ (chapitres 7, 8 et 9), et de consulter, par exemple chez Émile Bréhier (livres 4 et 5 de son Histoire de la philosophie), les chapitres consacrés à Grotius, Hobbes et Rousseau, et plus particulièrement les questions liées au contrat social et au droit naturel. Poser la question de la révolte comme droit, c'est poser la question de ce qui fonde le droit, autrement dit de ce qui fonde le fondement, d'où l'intérêt de lire aussi, et enfin, Le Contrat social de Rousseau, dont le sous-titre doit vous mettre la puce à l'oreille : Principes du Droit politique (principe = ce qui est premier, ce qui vient avant, ce qui fonde). Quel est le fondement du fondement ? Telle est la question...
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