Bonjour à tous.
Au XVIIIe siècle, le mouvement libertin connaît son apogée si l'on peut dire. On a souvent tendance, pour caser les libertins dans une catégorie, à user de mots à leur égard comme "hédoniste" ou encore "épicurien". Mais est-ce vraiment le cas ?
Bien sûr, si l'on prend ces deux termes dans un sens très large, on peut en arriver à ceci : la recherche du plaisir. En ce cas on pourrait assimiler les libertins à des hédonistes épicuriens. Mais l'hédonisme et l’épicurisme ne se réduisent-t-ils qu'à cela ? Les libertins tel Valmont peuvent-ils être considérés ainsi ?
Pour parler d'hédonisme, je me réfère le plus souvent à Aristippe, qu'on peut considérer comme le fondateur de la doctrine hédoniste. L'hédonisme, contrairement à ce qu'on pourrait croire, ne se limite pas à la recherche du plaisir, loin de là. Car pour lui, le plaisir est d'abord dicté par une certaine intelligence. Le but n'est pas de céder à tous les plaisirs. La débauche corporelle et l’orgie dans lesquelles se diluent la conscience, la raison, n’intéressent pas plus Aristippe que Platon.
Pour l’épicurisme, c'est assez proche mais toutefois différent. Épicure condamne les désirs qu’il trouve aliénants, entravant l’esprit et empêchant la liberté et la sérénité. Il crée ainsi une doctrine très rigoureuse. Un plaisir présent qui entraînerait une peine future doit être rejeté ; une peine présente qui entraînerait un plaisir futur doit être acceptée.
A noter que pour Épicure, les plaisirs les plus grands sont du côté de l'âme, et non du corps.
Qu'en est-il donc des Libertins. Que sont-ils ?
Je pense que l'on peut dire que les libertins sont Hédonistes. Car le plaisir brut, sans "intelligence" ne les intéresse pas non plus. Le but des libertins n'est pas le plaisir. Mais le plaisir sublimé par l’intelligence et la séduction.
Mais je ne pense pas qu'on puisse dire des libertins qu'ils soient épicuriens. Car s'ils étaient épicuriens, ils arrêteraient leurs petits jeux. Pour prendre l'exemple de Valmont, on voit que son libertinage lui cause bien du tort. Et sa recherche du plaisir l'entraîne dans bien des souffrances, ce qu'un épicurien rejetterait.
Au XVIIIe siècle, le mouvement libertin connaît son apogée si l'on peut dire. On a souvent tendance, pour caser les libertins dans une catégorie, à user de mots à leur égard comme "hédoniste" ou encore "épicurien". Mais est-ce vraiment le cas ?
Bien sûr, si l'on prend ces deux termes dans un sens très large, on peut en arriver à ceci : la recherche du plaisir. En ce cas on pourrait assimiler les libertins à des hédonistes épicuriens. Mais l'hédonisme et l’épicurisme ne se réduisent-t-ils qu'à cela ? Les libertins tel Valmont peuvent-ils être considérés ainsi ?
Pour parler d'hédonisme, je me réfère le plus souvent à Aristippe, qu'on peut considérer comme le fondateur de la doctrine hédoniste. L'hédonisme, contrairement à ce qu'on pourrait croire, ne se limite pas à la recherche du plaisir, loin de là. Car pour lui, le plaisir est d'abord dicté par une certaine intelligence. Le but n'est pas de céder à tous les plaisirs. La débauche corporelle et l’orgie dans lesquelles se diluent la conscience, la raison, n’intéressent pas plus Aristippe que Platon.
Pour l’épicurisme, c'est assez proche mais toutefois différent. Épicure condamne les désirs qu’il trouve aliénants, entravant l’esprit et empêchant la liberté et la sérénité. Il crée ainsi une doctrine très rigoureuse. Un plaisir présent qui entraînerait une peine future doit être rejeté ; une peine présente qui entraînerait un plaisir futur doit être acceptée.
A noter que pour Épicure, les plaisirs les plus grands sont du côté de l'âme, et non du corps.
Qu'en est-il donc des Libertins. Que sont-ils ?
Je pense que l'on peut dire que les libertins sont Hédonistes. Car le plaisir brut, sans "intelligence" ne les intéresse pas non plus. Le but des libertins n'est pas le plaisir. Mais le plaisir sublimé par l’intelligence et la séduction.
Mais je ne pense pas qu'on puisse dire des libertins qu'ils soient épicuriens. Car s'ils étaient épicuriens, ils arrêteraient leurs petits jeux. Pour prendre l'exemple de Valmont, on voit que son libertinage lui cause bien du tort. Et sa recherche du plaisir l'entraîne dans bien des souffrances, ce qu'un épicurien rejetterait.