Bonsoir,
Je ne suis pas sûr de comprendre le paragraphe 7 de l'essai d'autocritique de Nietzsche dans sa Naissance de la tragédie. Ma version est celle traduite par Céline Denat (Flammarion).
I. Ce que j'ai compris c'est qu'il s'agit ici d'une suite de question "accusatrices" que pourrait poser un éventuel lecteur contemporain. Ce lecteur semble tomber dans des pièges faciles (dont l'auteur s'efforce à mettre en garde). Notamment sur le "nihilisme pratique" que j'avais cru comprendre à ma première lecture du passage comme étant un nihilisme à vocation applicative (je l'ai alors associé au pessimisme niztschéen), et puis dans les notes du bouquin j'ai lu ceci:
Il s'agirait en fin de compte de la façon dont Nietzsche qualifie le nihilisme façon schopenhauer, donc le nihilisme de la résignation... Ai-je bien compris ? En gros, je décide que la vie n'a aucun sens, du coup je me résigne. Par "pratique" entendrait-il alors plutôt la vocation "pratique" de ce nihilisme en tant qu'il justifie la résignation et la consolation métaphysique ? Et donc en fait ce terme qualificatif serait-il une moquerie vis-à-vis de leur "bassesse d'esprit" ?
Parce que oui, j'entend bien la position anti-nihiliste nitzschéenne. Mais ses postures alambiquées ont le don de m'embrouiller. Et j'aimerais si possible éviter de tomber dans le cliché de celui qui n'a rien compris à l'auteur (quoique ce puisse déjà être le cas ? hehe)
II. Aussi, qu'entend exactement Nietzsche par "profession de foi d'un romantique de 1830, sous le masque du pessimisme de 1850" ?
Si vous pouviez m'aider à mieux comprendre, je vous en serait reconnaissant ! Toutes précision annexe est la bienvenue !
PS: N'ayant pas la possibilité de vous faire parvenir ma version, je prendrais volontier celle disponible sur wikisource comme support de résolution de mon problème de compréhension.
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Je ne suis pas sûr de comprendre le paragraphe 7 de l'essai d'autocritique de Nietzsche dans sa Naissance de la tragédie. Ma version est celle traduite par Céline Denat (Flammarion).
I. Ce que j'ai compris c'est qu'il s'agit ici d'une suite de question "accusatrices" que pourrait poser un éventuel lecteur contemporain. Ce lecteur semble tomber dans des pièges faciles (dont l'auteur s'efforce à mettre en garde). Notamment sur le "nihilisme pratique" que j'avais cru comprendre à ma première lecture du passage comme étant un nihilisme à vocation applicative (je l'ai alors associé au pessimisme niztschéen), et puis dans les notes du bouquin j'ai lu ceci:
Céline Denat a écrit:Le "nihilisme pratique" qui est évoqué ici peut en ce sens être rapproché du "pessimisme" et de la "volonté du néant" dont Nietzsche fait un reproche à Schopenhauer, ainsi d'ailleurs qu'aux "nihilistes" dont il est le philosophe favoris [...].
Il s'agirait en fin de compte de la façon dont Nietzsche qualifie le nihilisme façon schopenhauer, donc le nihilisme de la résignation... Ai-je bien compris ? En gros, je décide que la vie n'a aucun sens, du coup je me résigne. Par "pratique" entendrait-il alors plutôt la vocation "pratique" de ce nihilisme en tant qu'il justifie la résignation et la consolation métaphysique ? Et donc en fait ce terme qualificatif serait-il une moquerie vis-à-vis de leur "bassesse d'esprit" ?
Parce que oui, j'entend bien la position anti-nihiliste nitzschéenne. Mais ses postures alambiquées ont le don de m'embrouiller. Et j'aimerais si possible éviter de tomber dans le cliché de celui qui n'a rien compris à l'auteur (quoique ce puisse déjà être le cas ? hehe)
II. Aussi, qu'entend exactement Nietzsche par "profession de foi d'un romantique de 1830, sous le masque du pessimisme de 1850" ?
Si vous pouviez m'aider à mieux comprendre, je vous en serait reconnaissant ! Toutes précision annexe est la bienvenue !
PS: N'ayant pas la possibilité de vous faire parvenir ma version, je prendrais volontier celle disponible sur wikisource comme support de résolution de mon problème de compréhension.
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