Voilà un sujet qui m'occupe l'esprit depuis que j'ai regardé Gravity d'Alfonso Cuaron. Sans entrer dans les détails, il m'a semblé évident à la vision du métrage que le réalisateur établit une relation assez forte entre la nostalgie et la foi, en faisant de la nostalgie une étape (une condition ?) dans la redécouverte de la foi par le personnage de Ryan. Par nostalgie, je pense ici à cette nostalgie tournée vers le futur dont parlait Hegel, par opposition à une nostalgie tournée vers le passée dont Ryan est de toute évidence prisonnière au début du métrage.
Pourtant, j'entends souvent dire (notamment de la bouche de personnes religieuses) que foi et nostalgie sont incompatibles. Qu'en pensez-vous ? La nostalgie est-elle importante pour la foi (notamment dans le paysage littéraire/cinématographique contemporain) ?
Dans le film, Ryan (qui a perdu sa fille) connaît son épiphanie à l'exact moment où elle entend la voix d'un bébé, alors même qu'elle est sur le point de mettre fin à ses jours, tandis qu'elle dérive seule à bord d'un module de survie.
Pourtant, j'entends souvent dire (notamment de la bouche de personnes religieuses) que foi et nostalgie sont incompatibles. Qu'en pensez-vous ? La nostalgie est-elle importante pour la foi (notamment dans le paysage littéraire/cinématographique contemporain) ?